Happy Birthday : |
© AFP/PHILIPPE LOPEZ
Vue aérienne du court central de Roland-Garros, lors des Internationaux de France, le 24 mai 2016
La Fédération française de tennis (FFT) "compte toujours" sur la subvention de 20 millions d'euros promise, selon elle, par la ville de Paris pour mener à bien l'extension du stade de Roland-Garros, a déclaré vendredi son directeur général à l'AFP.
"Nous comptons toujours sur la subvention promise par la mairie de Paris, ainsi que sur le fait qu'elle se porte garante à 50% de l'emprunt, a déclaré Jérémy Botton. Pour nous, il n'y a aucun obstacle juridique."
Cette clarification fait suite aux informations diffusées vendredi par le site internet du magazine Capital selon lequel la mairie de Paris aurait renoncé à verser à la FFT la subvention promise pour l'agrandissement du stade, en échange de la pérennité de son installation Porte d'Auteuil.
"La ville de Paris ne s'est jamais engagée contractuellement à fournir une subvention de 20 millions d'euros", a souligné en réponse un porte-parole de la mairie de Paris.
Cette subvention n'aurait été qu'une "hypothèse de travail" étudiée sous le mandat de Bertrand Delanoë avant la signature d'une convention d'occupation du domaine public qui ne la mentionnait pas.
"Accorder aujourd'hui une telle subvention déséquilibrerait la convention entre la ville et la FFT, au détriment de la ville", selon la même source, "ce ne serait pas viable juridiquement".
La ville, en revanche, pour manifester son soutien au projet, a proposé à plusieurs reprises à la FFT, depuis cette date, de se porter garante de la moitié de l'emprunt contracté pour les travaux d'extension. Une possibilité considérée comme acquise donc par la FFT.
Sollicitée fin 2016 par le président de la FFT, Jean Gachassin, la maire de Paris, Anne Hidalgo, lui a donc adressé un courrier il y a quelques jours pour lui confirmer cette garantie et demander un plan de financement actualisé, qui intègre l'emprunt de ces 20 millions dont la ville sera garante pour moitié.
Cette garantie d'emprunt sera proposée en mars au vote du Conseil de Paris.
L'extension du stade de Roland-Garros, comprenant notamment la couverture du court central Philippe Chatrier et la construction d'un court semi-enterré dans une parcelle des Serres d'Auteuil, a été estimée par la FFT à un montant de 350 à 400 millions d'euros.
Elle fut la principale motivation, en 2011, de la décision de la FFT de laisser son tournoi du Grand Chelem dans son emplacement historique et de renoncer à un déménagement.