Happy Birthday : |
© AFP/Michael Buholzer
Roger Federer
, lors d'un match de charité pour l'Afrique, le 10 avril 2017 à Zurich
Le Suisse Roger Federer sera bien à Roland-Garros (28 mai-11 juin), a priori son seul tournoi sur terre battue de l'année, et il ne compte pas y faire de la figuration, a-t-il indiqué samedi soir à la télévision américaine.
"Je suis inscrit à Roland-Garros et j'ai l'intention d'y participer, j'avais besoin de me sentir affamé et impatient de jouer avant de passer sur la terre battue", a expliqué le N.4 mondial lors d'un entretien à la chaîne de télévision Tennis Channel.
"J'ai envie de faire quelque chose là-bas, pas juste faire de la figuration, pour dire +Me voilà, vous vouliez me voir, je suis là+. Je veux aller à Paris en me disant +Voyons ce qui peut se passer, qui sait, je peux enchaîner les victoires, on ne sait pas+", a-t-il poursuivi.
Federer, 35 ans, n'est plus apparu sur le circuit depuis son titre à Miami début avril, son troisième de l'année après l'Open d'Australie et le Masters 1000 d'Indian Wells.
L'ancien N.1 mondial avait expliqué après sa victoire en finale contre son grand rival Rafael Nadal (6-3, 6-4) qu'il avait besoin après un premier trimestre 2017 impressionnant de se reposer et qu'il voulait faire l'impasse sur la saison sur terre battue, à l'exception de Roland-Garros.
Certains observateurs avaient estimé dans la foulée qu'il ne participerait pas au rendez-vous parisien, deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année qu'il a remporté en 2009, pour ménager ses genoux et son dos.
Il a reconnu que s'imposer à Paris sera difficile, à cause de Nadal: "Rafa est le favori, il est si fort sur terre battue comme il l'a montré en s'imposant pour la dixième fois à Monte-Carlo, il est vraiment impressionnant", a-t-il insisté.
"Il y a aussi Novak (Djokovic) qui est le tenant du titre, il y a deux favoris, cela va être difficile, mais mon objectif est d'aller à Paris", a-t-il conclu.
Federer a participé samedi à Seattle (nord-ouest des États-Unis) à un match-exhibition contre l'Américain John Isner qui a permis de récolter deux millions de dollars pour sa fondation qui finance des projets sur le continent africain.