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© AFP/Thomas Coex
Roger Federer
, lors de son 2e tour de Roland-Garros contre l'Indien Somdev Devvarman, le 29 mai 2013 à Paris
Supersonique depuis le début de Roland-Garros, Roger Federer est encerclé de Français dans sa partie de tableau avec pas moins de quatre têtes de série tricolores dans ses parages immédiats.
En élargissant le périmètre, il y a même un cinquième Français dans sa moitié de tableau avec Gaël Monfils, qui a continué à faire le ménage tout en haut de la grille mercredi avec un succès sur Ernests Gulbis au deuxième tour.
Vainqueur 6-7, 6-4, 7-6, 6-2 du Letton, Monfils a encore bluffé son monde avec ses qualités physiques exceptionnelles, lui que ses collègues qualifient à l'unanimité de "meilleur athlète du circuit".
Deux jours après avoir éliminé Tomas Berdych , N.6 mondial, en cinq sets, Monfils a livré un nouveau gros combat, malgré la fatigue accumulée depuis deux semaines à Bordeaux, Nice et à la Porte d'Auteuil.
"Je n'y pense pas", a-t-il expliqué après son 12e match en 17 jours, confiant dans ses capacités d'enchaîner vendredi face à Tommy Robredo .
Federer, il ne le verra au mieux qu'en demi-finales, comme il y a cinq ans. D'ici là, le chemin est encore long, y compris pour le Suisse qui devra d'abord gagner un vrai Championnat de France pour rallier le dernier carré.
Benneteau au courage
Impressionnant jusque-là, avec onze jeux perdus en deux matches dont seulement quatre mercredi face à l'Indien Somdev Devvarman, surclassé 6-2, 6-1, 6-1 en 1h22, Federer va commencer au troisième tour face à Julien Benneteau , qui a mis presque trois fois plus longtemps pour gagner.
Diminué par une pubalgie, Benneteau, tête de série N.30, a dû puiser dans ses ultimes réserves pour repousser les assauts de l'Allemand Tobias Kamke en cinq sets 7-6, 7-5, 5-7, 0-6, 6-4 en 3 heures et 57 minutes.
"J'étais quasiment éliminé. Je m'en suis sorti au courage et grâce au public. Ce match je le gagne parce que c'est Roland. Sinon je le coule", a-t-il dit.
"Jouer Federer sur le Central de Roland-Garros ça va être fabuleux. Et forcément très compliqué aussi. En Grand Chelem pour le battre en quarts de finale, il faut remonter à 1984 (sic, 2003 en fait)", a-t-il ajouté.
© AFP/Miguel Medina
Julien Benneteau
, lors de sa rencontre du 2e tour de Roland-Garros contre Tobias Kamke, le 29 mai 2013 à Paris
Si Federer franchit l'obstacle de ce premier Français, tout de même très entamé, il pourrait enchaîner en huitièmes de finale face à Gilles Simon , tête de série N.15, qui a battu Pablo Cuevas à l'usure (6-7, 6-1, 6-1, 6-1).
En quarts de finale, un nouveau Français pourrait l'attendre avec Jo-Wilfried Tsonga ou Jérémy Chardy qui se rencontreront dès le troisième tour vendredi pour un choc entre deux coups droits explosifs.
Rezaï avec son père
"Jérémy a un coup droit avec un bras de levier assez extraordinaire, alors que mon coup droit c'est tout à l'arrache, d'un trait", a explique le N.1 français, tout sourire après sa victoire solide à défaut d'être brillante sur le Finlandais Jarkko Nieminen (7-6, 6-4, 6-3).
Tsonga, qui atteint pour la cinquième année de suite le troisième tour, se méfie à raison de Chardy qui n'a pas non plus perdu de set cette semaine et qui a battu l'Espagnol Roberto Bautista Agut 6-1, 7-5, 6-4.
La journée a également été marquée par la qualification de Virginie Razzano pour le troisième tour et celle de Benoît Paire pour le deuxième tour, avec une victoire en deux jours et quatre sets sur Marcos Baghdatis .
C'est terminé en revanche pour Michaël Llodra, Nicolas Mahut et Edouard Roger-Vasselin , battus par des têtes de série (Raonic, Tipsarevic, Almagro) et la jeune Caroline Garcia , dominée 6-1, 6-2 par la N.1 mondiale Serena Williams .
Aravane Rezaï, à défaut de créer la surprise sur le court face à Petra Kvitova , N.8 mondiale, l'a fait en conférence de presse en annonçant qu'elle s'entraînait de nouveau avec son père Arsalan contre lequel elle avait porté plainte pour violences il y a deux ans.