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© AFP/FRANCOIS XAVIER MARIT
Alizé Cornet et Caroline Garcia
se saluent après la victoire de la deuxième lors de Roland-Garros, le 5 juin 2017
Caroline Garcia a expliqué avoir essayé "d'arrêter de ruminer les choses négatives" liées au contexte de son match contre sa compatriote Alizé Cornet pour s'imposer et accéder pour la première fois aux quarts de finale d'un tournoi majeur, lundi à Roland-Garros.
Question: Il y avait du vent, vous jouiez sur le court central et contre une Française, sans oublier les polémiques de la Fed Cup, mais vous avez tenu le coup. Vous êtes-vous prouvé quelque chose à vous même?
Réponse: "J'essaie d'être plus positive, de me concentrer sur l'essentiel et d'arrêter de ruminer un peu des choses négatives. J'étais ravie de jouer sur le Chatrier. C'est vraiment un beau court, mais il y a plein de paramètres qui font que c'est difficile d'y jouer. Lorsqu'il y a du vent, cela tourne encore plus. C'était vraiment des conditions difficiles mais j'étais très motivée, très déterminée sur ce que je voulais faire. J'ai réussi à garder cela du début à la fin malgré un petit coup de moins bien à la fin du second set. Mais j'avais toujours mon objectif en tête et je l'ai gardé encore plus présent."
Q: Vous avez produit un jeu très agressif en étant très relâchée comme si vous n'aviez pas peur, alors que le contexte pouvait créer de l'appréhension. Comment l'expliquez-vous?
R: "Oui, je n'ai pas eu un stress négatif comme j'ai pu en avoir dans le passé. La raquette n'a pas tremblé au point de ne quasiment pas servir. Même à 5-3 (dans le second set, ndlr), je fais un mauvais jeu, mais ce n'est pas pour ça. J'étais vraiment concentrée. Quand j'ai vraiment des objectifs clairs, que je veux juste jouer au tennis et ne pas me concentrer sur tous les enjeux, même sur le tournoi en lui-même, c'est comme ça que pour moi ça marche le mieux, que j'arrive à mieux jouer."
Q: Vous vous êtes fait la bise à la fin du match. Pourtant ce n'était pas gagné...
R: "Je n'en sais rien, ce n'est pas à moi qu'il faut demander comment on en est arrivées là, je ne sais pas. (Rires) Mais c'est la vérité ! Je vous avoue, ce n'était pas très réfléchi, j'étais tellement contente et tout. Je lui ai serré la main, et après, je crois que je lui ai fait la bise. Mais c'était naturel. Voilà ! Comme je l'ai dit, c'était un match de tennis, je voulais juste rester le plus professionnelle possible, faire mon match, ne pas penser à tout ça. Après, on sentait que tout le monde attendait ce match avec impatience. Il y avait beaucoup d'attentes. Ça n'a pas été un match parfait. J'étais un peu passive de temps en temps dans le deuxième set. Mais voilà, c'est un point de progrès et ça c'est bien."
Propos recueillis en conférence de presse