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© AFP/Miguel Medina
Jo-Wilfried Tsonga
lors d'une conférence de presse au Masters 1000 de Paris-Bercy le 28 octobre 2013 à Paris
Après dix mois passés auprès de l'Australien Roger Rasheed, Jo-Wilfried Tsonga a annoncé lundi, au tournoi de Paris-Bercy, avoir décidé de confier son avenir à un duo de jeunes entraîneurs français relativement inexpérimentés, Nicolas Escudé et Thierry Ascione.
Paris-Bercy est le tournoi de coeur du N.1 français. C'est le seul Masters 1000 qu'il ait remporté, en 2008. Mais depuis un an, c'est aussi devenu le lieu où il officialise le nom de son nouvel entraîneur.
C'est là qu'il avait annoncé en octobre 2012 sa collaboration avec Rasheed, l'un des entraîneurs les plus réputés du circuit, ancien coach de l'ex-N.1 mondial Lleyton Hewitt . Mais les deux hommes n'auront travaillé que dix mois ensemble, avant de rompre en août.
C'est donc à nouveau dans le cadre du POPB que Tsonga a révélé lundi sa nouvelle structure. Après un entraîneur étranger reconnu de longue date, il a choisi une option différente, avec deux Français encore jeunes dans le métier.
Escudé, 37 ans, a été le capitaine de l'équipe de France de Fed Cup de 2008 à 2012. Ancien 17e mondial en 2000, il a remporté la Coupe Davis en 2001. Ascione, 32 ans, 81e à l'ATP en 2004, s'est notamment occupé de Kristina Mladenovic , l'une des meilleures Françaises.
"On a un projet commun, et je suis super heureux de partir avec eux sur une nouvelle aventure, a expliqué Tsonga. Ca faisait un petit bout de temps que je cherchais le fonctionnement idéal. C'est avec eux que je me sens le mieux. Je m'entends très bien avec eux".
"Ils ont leur franc-parler"
Escudé et Ascione s'occupent actuellement d'un autre Français, Nicolas Mahut (56e mondial). Ils partageront désormais leur temps entre les deux joueurs, s'occupant chacun de l'un ou de l'autre, alternativement.
"Ils ont déjà fait des choses, en tout cas à mes yeux, a justifié Tsonga. Thierry a très bien travaillé avec tous les joueurs qu'il a eus ces dernières années. Il les a vraiment fait progresser".
"Nicolas a un peu moins d'expérience dans le coaching, mais il a eu la Fed Cup, ce qui est une plus-value, a-t-il ajouté. Et lui, c'est pas tant en tant que coach, mais en tant que joueur qu'il a été extraordinaire. Il a remporté la Coupe Davis. Il a fait une très belle carrière en simple en développant un jeu offensif comme le mien".
Ascione et Escudé ont aussi la réputation de ne pas mâcher leurs mots. "J'ai besoin de retrouver encore plus de gnaque sur le terrain, a observé Tsonga. Et que ce soit Nico ou Thierry, ils ont leur franc-parler et ils vont savoir venir me chercher là où ça me fait mal. Et ça, en général, ça me plaît bien, parce que ça me permet de réagir".
Le 9e joueur mondial, toujours un peu gêné par son genou gauche, espère que cette nouvelle ère débutera positivement à Bercy, où il cherchera à décrocher sa place pour le Masters de Londres, programmé la semaine prochaine.
"C'est surtout important parce que c'est à Paris, parce que je joue bien ici, parce que j'ai envie de faire plaisir aux gens qui vont venir me voir jouer, dit-il. Le Masters, pour l'instant je n'y suis pas. Je suis tributaire des autres. Donc je veux juste faire mes matches, être le plus solide possible. Et si je dois aller au Masters, tant mieux".