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Jo-Wilfried Tsonga
célèbre sa victoire sur son compatriote Gilles Simon
à l'Open d'Australie à Melbourne, le 18 janvier 2014
Jo-Wilfried Tsonga retrouve le Suisse Roger Federer en huitièmes de finale de l'Open d'Australie, lundi à Melbourne, pour le troisième épisode d'une trilogie en Grand Chelem entre les deux joueurs depuis un an.
Avec le "lucky loser" Stéphane Robert, 119e mondial qui sera opposé au N.4 mondial Andy Murray , Tsonga essaiera d'éviter un zéro pointé à la France pour les quarts de finale, comme en 2011 et 2012.
Voir Tsonga, tête de série N.10, et Federer (N.6) s'affronter en Grand Chelem est devenu une habitude ces douze derniers mois. Ce sera la troisième fois qu'ils se joueront sur les cinq derniers tournois du Grand Chelem.
Le Suisse avait gagné la première manche il y a un an, à Melbourne même, en quart de finale. Les deux joueurs avaient livré un match superbe, conclu en cinq sets par Federer, seulement un peu plus efficace sur les points importants.
Six mois plus tard, le Français avait pris sa revanche à Roland-Garros en trois sets, contre un Federer très en-deçà de son meilleur niveau et perturbé depuis plusieurs semaines par son dos.
Le reste de la saison avait été compliqué pour le Suisse, qui n'avait gagné qu'un tournoi (Halle). Mais l'homme aux 17 titres du Grand Chelem a depuis retrouvé l'intégralité de ses moyens physiques.
"C'était une année difficile et ça m'a pris du temps pour trouver ce qu'il fallait faire pour me sentir mieux et regagner ma confiance", a-t-il expliqué samedi après sa victoire sur le Russe Teymuraz Gabashvili.
'Ce n'est pas forcément Roger qui baisse'
"Mais depuis trois ou quatre mois, je sens que je suis revenu à la normale et que j'ai fait le travail nécessaire pour rattraper mon retard, et cela sans rechute, ce qui est positif", a-t-il ajouté.
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Roger Federer
au service contre le Russe Teymuraz Gabashvili à l'Open d'Australie à Melbourne, le 18 janvier 2014
C'est donc un exploit qui sera requis de Tsonga, finaliste en 2008 à Melbourne. Car Federer a au moins été demi-finaliste des 10 dernières éditions de l'Open d'Australie, en remportant quatre (2004, 2006, 2007 et 2010).
Le Français conserve d'ailleurs le plus grand respect pour son adversaire. "Je m'attends à du Federer", a indiqué Tsonga. "Il ne faut pas le dénigrer. A côté de lui, les gars ont progressé. C'est pas forcément Roger qui baisse, c'est que les gars à côté de lui sont très solides."
"Moi aussi j'ai encore progressé", a-t-il avancé. "Je suis un joueur encore plus fort que celui que j'étais il y a quelques années, parce que je prends de l'expérience, parce qu'il y a des situations que je gère mieux aujourd'hui qu'avant."
Les deux joueurs ont passé une première semaine des plus sereines à Melbourne, ne perdant pas le moindre set. Tsonga dit se sentir "super bien", mais sait qu'il ne lui faudra pas laisser Federer prendre confiance.
"J'espère que dès le début du match je vais être bon, parce que lui en général c'est là qu'il excelle", a souligné le Français, qui avait aussi battu le Suisse en quart de finale à Wimbledon en 2011.
Pour Federer, les deux hommes se connaissent si bien qu'il n'y a pas grande surprise à attendre. "S'il frappe un coup gagnant, je sais probablement où ça va être, quels sont les pourcentages", a-t-il remarqué. "Mais il frappe tellement bien et avec une telle constance que ça rend les choses difficiles."