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© AFP/Peter Parks
Marion Bartoli
lors de son match du 2e tour de l'Open d'Australie contre Vesna Dolonc, le 16 janvier 2013 à melbourne
Marion Bartoli , qui a sorti la Serbe Vesna Dolonc 7-5, 6-0 mercredi au 2e tour de l'Open d'Australie, a d'abord dû vaincre ses démons et surmonter l'un des plus douloureux souvenirs de sa carrière.
Il y a deux ans déjà à Melbourne et au même stade de la compétition, la N.1 française avait été battue par la même joueuse, qui s'appelait alors encore Vesna Manasieva, lors d'un match qui avait laissé des traces.
"J'étais en béquilles après. Je m'étais fait une déchirure de cinq centimètres au mollet et j'avais dû rester cinq jours de plus en Australie car je ne pouvais pas prendre l'avion tellement ça avait gonflé. Et à la maison je ne pouvais pas descendre l'escalier pendant trois semaines. Alors je vous assure que j'ai passé des moments vraiment difficiles", a-t-elle raconté mercredi.
Tellement difficile que la N.11 mondiale n'a "pensé qu'à ça plutôt que de regarder la balle au premier set" mercredi. "Le gagner m'a enlevé un gros poids, derrière ça allait mieux", a ajouté Bartoli.
Au troisième tour, elle rencontrera la Russe Ekaterina Makarova qui a battu mercredi une autre Française, Stéphanie Foretz-Gacon.
"L'année dernière, elle a atteint les quarts de finale ici en battant Serena (Williams). Elle a l'air de bien aimer l'Australie. Ca va être difficile. Mais j'ai un jeu qui la dérange car je l'ai battue deux fois sèchement."
"Je ressens moins de pression ici qu'à Roland-Garros ou à Wimbledon mais j'ai envie de faire mieux que quart de finale", a ajouté l'Auvergnate qui avait atteint ce cap en 2009, la seule année où elle a jusque-là brillé à Melbourne.