Happy Birthday : |
© AFP/Greg Wood
Serena Williams
se fait soigner une cheville durant son match du 1er tour de l'Open d'Australie contre Edina Gallovits-Hall , le 15 janvier 2013 à Melbourne
Malgré le score impitoyable, Serena Williams s'est fait une grosse frayeur lors de son premier tour remporté 6-0, 6-0 face à la Roumaine Edina Gallovits-Hall, mardi à Melbourne en se tordant violemment la cheville droite au milieu du premier set.
Comme Maria Sharapova la veille, l'Américaine, grande favorite du tournoi, n'a pas laissé un jeu à son adversaire et à même mis une minute de moins, 54, que la Russe, l'une de ces deux principales rivales.
Les autres favoris en lice en début de journée n'ont pas connu de souci non plus à l'image de la N.1 mondiale et tenante du titre Victoria Azarenka , victorieuse 6-1, 6-4 de la Roumaine Monica Niculescu, et d' Andy Murray , tête de série N.3, qui a surclassé le Néerlandais Robin Haase 6-3, 6-1, 6-3.
La seule surprise est venue de la défaite de l'Italienne Sara Errani , finaliste du dernier Roland-Garros, face à Carla Suarez Navarro 6-4, 6-4.
Serena était très soulagée d'avoir échappé au même sort après son cavalier seul contre Gallovits-Hall qui a failli tourner au drame lorsque sa cheville à vrillé sur un coup droit en bout de course au début du cinquième jeu.
"Ca m'a fait très mal et ça a gonflé. J'ai eu la même chose à Brisbane l'année dernière et je me suis dit: oh non, pas encore", a rapporté la N.3 mondiale qui, après s'être écroulée de tout son long, s'est fait poser un nouveau bandage aux deux chevilles, toujours "strappées" par précaution.
Elle a ensuite repris sa domination, sans paraître souffrir outre-mesure, pour terminer les points en deux ou trois frappes surpuissantes.
Mais ces grimaces ont trahi une douleur présente de bout en bout et elle a filé aux vestiaires dès la fin du match, ignorant superbement la personne préposée aux interviews sur le terrain.
"Il faut voir comment ça évolue dans les heures qui viennent, a-t-elle expliqué plus tard à la presse. Mais je serai là jeudi (au deuxième tour face à la Slovaque Magdalena Rybarikova ou l'Espagnole Garbine Muguruza). Sauf si quelque chose de fatal m'arrive, il n'y pas moyen de m'empêcher de jouer. Je suis vivante, mon coeur bat, ça va aller", a martelé la guerrière.
"J'ai joué ce tournoi avec déjà tellement de blessures que ce n'est qu'un épisode de plus et une belle histoire à raconter plus tard à mes petits-enfants", a ajouté Serena qui avait notamment été blessée aux deux genoux lors de la dernière de ses quatre victoires à Melbourne, en 2010.