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© AFP/PAUL CROCK
Stanislas Wawrinka (g) et Jo-Wilfried Tsonga
se serre la main à la fin du quart de finale remporté par le Suisse à l'Open d'Australie, le 24 janvier 2017 à Melbourne
Jo-Wilfried Tsonga et Stan Wawrinka ont eu une altercation verbale pour une histoire de regard de travers digne d'une cour de récréation au cours du quart de finale de l'Open d'Australie remporté par le Suisse mardi à Melbourne.
La scène est assez cocasse. Au moment de regagner leurs chaises après la fin du premier set perdu au tie-break par Tsonga, le Français marmonne "dans sa barbe". Le Suisse lui demande des explications et Tsonga lui reproche alors de l'avoir regardé de travers. S'en suit un échange tendu.
"Est-ce que je t'ai regardé une fois", demande Wawrinka, avant de lui lancer: "C'est qu'un match de tennis, il faut se calmer. C'est qu'un match de tennis, relax un peu".
"Y'a pas de souci", répond Tsonga avant que Wawrinka ne conclut l'échange: "Fais ton truc, je fais mon truc et ça va aller".
L'incident n'a pas eu de suite et les deux joueurs se sont serré la main normalement à la fin du match remporté par le Suisse en trois sets (7-6 [7/2], 6-4, 6-3).
Tsonga et Wawrinka ont minimisé l'affaire en conférence de presse. "Il y a beaucoup de testostérone dans tout ça. J'étais frustré après la perte de ce premier set", a expliqué le Français, admettant qu'il n'avait "pas forcément raison" dans cet "échange un peu insignifiant".
"Il peut y avoir de la tension entre les joueurs pendant les matches, l'essentiel c'est que tout aille bien après", a dit le Suisse, qui a assuré bien s'entendre avec Tsonga.
Les deux joueurs ne sont pas réputés pour avoir beaucoup d'affinités, notamment à cause d'un contentieux qui remonte à la finale de la Coupe Davis gagnée par la Suisse contre la France à Lille en 2014.
Après la victoire, Wawrinka avait critiqué les Français, disant notamment: "il y avait des pages sur la crise, sur nous, sur le dos de Roger (qui était blessé avant le match NDLR. Mais on a vu à quel point les choses pouvaient vite tourner". Des propos considérés à l'époque comme arrogant par les Français.