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© AFP/Bulent Kilic
L'Américaine Serena Williams
après sa victoire en finale contre la Russe Maria Sharapova
au Masters le 28 octobre 2012 à Istanbul
Serena Williams a démontré qu'elle était la reine incontestée du circuit et que l'âge n'avait pas de prise sur elle en s'adjugeant pour la troisième fois le Masters, grâce à sa victoire (6-4, 6-3) en finale sur la Russe Maria Sharapova , dimanche à Istanbul.
L'Américaine, N.3 mondiale, s'est déjà imposée deux fois dans cette épreuve (2001, 2009), qu'elle est à 31 ans la joueuse la plus âgée à remporter. Elle s'offre là son quatrième titre majeur cette saison, après Wimbledon, l'US Open et les jeux Olympiques.
Elle confirme ainsi qu'elle est bien la meilleure joueuse au monde, même si la place de N.1 revient en cette fin de saison à la Bélarusse Victoria Azarenka , qui a fait preuve d'une grosse régularité en 2012.
La cadette des soeurs Williams est revenue cette année à son meilleur niveau, après avoir manqué près de la moitié de la saison passée pour une blessure à un pied et une embolie pulmonaire qui avait failli lui coûter la vie.
"Je me sens vraiment bien, je suis ravie", a-t-elle déclaré après sa victoire. "Oui, c'est presque la meilleure saison de ma carrière. J'ai commencé lentement, ce qui m'a coûté (la place de N.1). Je serai là en 2013."
Avec Serena, les chiffres donnent le vertige. Elle n'aura perdu que deux matches contre des membres du Top 8 cette saison, et elle a désormais remporté ses 18 dernières rencontres contre des joueuses du Top 5.
Sa deuxième partie de saison a été exceptionnelle. Après son élimination surprise par la Française Virginie Razzano au 1er tour à Roland-Garros, elle a aligné 31 succès pour une seule défaite.
© AFP/Bulent Kilic
L'Américaine Serena Williams
après avoir remporté la finale du Masters contre la Russe Maria Sharapova
le 28 octobre 2012 à Istanbul
Elle s'est adjugé cinq tournois sur les six auxquels elle a pris part et seule l'Allemande Angelique Kerber a trouvé la faille, à Cincinnati. Sur toute cette période, avec à ses côtés un nouvel entraîneur, le Français Patrick Mouratoglou, elle n'a perdu que six sets.
Sharapova (N.2) devra encore atteindre au moins une année supplémentaire pour vaincre Williams. Sa dernière victoire sur l'Américaine remonte à 2004, déjà en finale du Masters. Depuis la Russe ne lui a pris que trois sets, s'inclinant neuf fois consécutivement.
Elle a toutefois mieux rivalisé que lors de leurs deux dernières rencontres, au cours desquelles elle n'avait marqué que cinq jeux au total. La correction subie en finale des JO (6-0, 6-1) avait été difficile à digérer.
Invaincue cette semaine avant la finale, Sharapova a encore fait preuve de son inébranlable détermination, son principal trait de caractère. Elle s'est battue avec acharnement sur chaque point, mais sans jamais mettre en danger Williams.
La joueuse aux 15 titres du Grand Chelem, qui n'a pas perdu le moindre set à Istanbul, a accéléré quand elle l'a souhaité, en breakant au même stade dans les deux sets pour mener 3-2.
La Russe n'a rien à se reprocher. Elle a plutôt bien servi, et bien tenu l'échange, sans hésiter à frapper sans retenue dans la balle. Mais elle n'a pu se procurer la moindre balle de break.