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© AFP/GLYN KIRK
Andy Murray
vainqueur du Croate Marin Cilic
au Masters de Londres, le 14 novembre 2016
Andy Murray a étrenné son nouveau costume de N.1 mondial sur une 22e victoire de suite lundi à Londres pour son entrée en lice au Masters, face au Croate Marin Cilic , 7e joueur mondial, (6-3, 6-2).
L'Ecossais a surfé sur l'énorme vague de confiance qui l'habite depuis deux mois pour s'imposer sans ciller.
Il aura l'occasion de valider sa qualification pour les demi-finales dès mercredi face au Japonais Kei Nishikori , son bourreau en demi-finale de l'US Open et qui a écrasé le Suisse Stanislas Wawrinka (6-2, 6-3) dans l'autre match du jour.
Sans être irrésistible, Murray a largement dominé la rencontre. La seule alerte est venue lorsqu'il a grimacé en se tenant l'arrière de la cuisse gauche sur un passing en extension au deuxième set. Sans conséquence finalement, au moins dans l'immédiat.
"Ce n'était sans doute pas mon meilleur match ici, mais l'ambiance dans la salle a été incroyable aujourd'hui", a souligné l'Ecossais de 29 ans.
Murray était très attendu à Londres où il n'a toujours pas perdu cette année en treize matches, après ses titres à Wimbledon et au Queens.
Il avait aussi une grosse pression sur les épaules puisque Novak Djokovic , qui peut encore récupérer le trône d'ici la fin de la semaine, s'était imposé dimanche en ouverture.
- Wawrinka se bat avec lui-même -
Dès les premiers points l'Ecossais au look de randonneur avec son short et sa casquette couleur olive a râlé comme aux plus belles heures en grommelant sans arrêt dans sa barbe naissante.
Mais il n'a pas tremblé dans les moments importants d'une partie assez terne, défendant quatre balles de break sur cinq alors qu'il a lui-même converti quatre de ses cinq occasions sur service adverse.
"J'ai été plus solide sur les gros points. La confiance accumulée avec les victoires m'a certainement aidé", a-t-il souligné.
© AFP/GLYN KIRK
Stan Wawrinka
serre la main de son vainqueur Kei Nishikori
au Masters de Londres, le 14 novembre 2016
Beaucoup plus fringuant, Kei Nishikori n'a, lui non plus, laissé la moindre chance à Stanislas Wawrinka auquel il peut encore ravir la 3e place mondiale.
"C'est mon objectif", a souligné le Japonais, qui pointe actuellement au 5e rang.
Wawrinka, lui, a semblé absent physiquement. Déjà battu d'entrée à Paris-Bercy, le champion de l'US Open, qui arborait un bandage au genou gauche, s'est senti "très lent" et a multiplié les fautes directes.
"Je me bats avec moi-même pour mieux jouer. Je me sentais mieux ces deux derniers jours mais je n'ai pas trouvé de solution. Maintenant je n'ai plus le choix", a-t-il déclaré d'une voix caverneuse.
L'année dernière aussi, le N.1 suisse avait marqué seulement cinq jeux dans son match d'ouverture, face à Rafael Nadal , avant d'atteindre sa troisième demi-finale de suite au Masters.
"Ce n'est pas la première fois que je suis dans cette position ici, j'ai encore des chances de me qualifier", a-t-il souligné. Mais pour cela, il faudra sans doute passer sur le corps d' Andy Murray .