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© AFP/JOEL SAGET
Le président de la FFT, Bernard Giudicelli, le 3 mars 2017 à Paris
La Fédération française de tennis va se doter d'un comité d'éthique qui sera chargé de veiller au respect des règles de déontologie et de prévenir et traiter les conflits d'intérêt, a déclaré mardi le président de la FFT, Bernard Giudicelli.
Sa création, qui répond à une obligation légale contenue dans une loi du 1er mars 2017, devra être validée par une assemblée générale de la FFT convoquée pour samedi.
Ce comité "surveillera le comportement de tout un chacun", a déclaré le nouveau président, élu en février. Il "assurera une transparence totale de l'organisation", a-t-il ajouté.
Le mandat de son prédécesseur, Jean Gachassin, a été marqué par des soupçons de malversations. Le parquet national financier enquête notamment sur des faits présumés de trafic de billets de Roland-Garros dans lesquels l'ancien président est le principal visé.
Le comité d'éthique, dont les membres ne pourront pas avoir eu des responsabilités à la FFT ou dans les ligues régionales depuis au moins quatre ans, pourra saisir les commissions de discipline de la Fédération, voire la justice "en cas de faits extrêmement graves", a dit M. Giudicelli.
Il pourra aussi, dans l'avenir, être saisi de questions plus sportives, comme celle de l'octroi ou pas d'une invitation à Maria Sharapova pour le prochain Roland-Garros que la FFT tranchera le 16 mai.
Le président de la FFT a par ailleurs déclaré que le tournoi de Paris-Bercy allait changer de nom officiel en même temps que de sponsor et s'appeler désormais Tennis Paris Masters. Le futur parraineur sera connu d'ici à la mi-juin.