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© AFP/Jonathan Nackstrand
Le Français Jo-Wilfried Tsonga
, lors de la finale du tournoi de Stockholm contre Thomas Berdych, le 21 octobre 2012
Le N.1 français Jo-Wilfried Tsonga a expliqué samedi que le choix de l'Australien Roger Rasheed ex-coach de Gaël Monfils, pour devenir son nouvel entraîneur s'était imposé comme "une évidence".
Leur collaboration, élaborée lors de la tournée en Asie cet automne, débute dès le Masters 1000 de Paris-Bercy, qui débute lundi, avec pour objectif de commencer à préparer au mieux la saison 2013.
Q: Qu'est-ce qui vous a poussé à vous tourner vers Roger Rasheed?
R: "Pour moi ça a été une évidence. J'avais décidé d'avoir un coach il y a bien longtemps de ça. A partir du moment où j'ai arrêté avec Eric (Winogradsky, son ancien entraîneur qu'il a quitté en avril 2011, Ndlr). Dans ma tête, c'était assez clair: +Je souffle un peu, je prends le temps de trouver la bonne personne+. Mais ça a été un peu plus compliqué que prévu. Tout simplement parce que les premiers mois que j'ai fait seul se sont bien passés. Je me sentais bien comme ça. Mais dans ma démarche, j'étais toujours en train de chercher un coach, même si je me sentais bien. J'ai toujours oeuvré pour essayer de trouver quelqu'un qui me correspondait bien. Et j'ai trouvé, je pense, en Roger la personne qu'il me fallait, et j'espère qu'on va faire du bon travail."
Q: Il a travaillé auparavant avec Gaël Monfils. Cela a-t-il influencé votre choix?
R: "Non pas vraiment. Je l'ai choisi parce que j'ai un bon feeling avec lui et pas parce qu'il a entraîné Gaël avant. On en a parlé il y a quelque temps avec Gaël. Il m'a tout simplement dit que c'était un bon choix. Roger va m'amener beaucoup. Il a une grande expérience du circuit. Il a entraîné de très bons joueurs. Il a fait du très bon boulot avec Gaël. Au niveau de la motivation, c'est un très bon moteur. Techniquement il est très bon, il connaît vraiment bien le jeu. Il va m'amener une vision un peu différente de celle que j'ai connue jusque-là. Et j'aime bien son état d'esprit australien, très positif."
Q: Avez-vous défini une vraie feuille de route avec des objectifs précis?
R: "Pour l'instant, ça reste encore le début. On a encore besoin de pas mal discuter, de prendre du temps pour réfléchir à tout ça. C'est pour ça qu'il arrive maintenant, pour pouvoir préparer la saison prochaine et repartir dès janvier avec une structure qui est susceptible de m'amener le plus loin possible. L'objectif précis c'est vraiment d'aller chercher un Grand Chelem. Le Graal c'est ça. Le classement c'est secondaire. Si je suis troisième, deuxième, voire même premier sans gagner de Grand Chelem, ça ne m'intéresse pas vraiment. Je suis vraiment perfectible dans tous les secteurs du jeu. Je pense que ce qui va primer ça va être d'avoir une rigueur encore supérieure au niveau du placement."