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© AFP/WILLIAM WEST
Roger Federer
après sa victoire sur Rafael Nadal
le 29 janvier 2017 à Melbourne
Roger Federer est serein avant d'aborder le Masters 1000 d'Indian Wells, même si le tirage au sort a rapidement placé sur sa route Novak Djokovic et Rafael Nadal , au point d'être surnommé le "tableau de la mort".
"Ce n'est pas important, j'ai connu tellement de tableaux différents dans ma carrière", a balayé le Suisse, encore auréolé de son sacre à l'Open d'Australie, lors d'un point-presse mercredi.
"Je suis venu à Indian Wells pour jouer précisément contre ces joueurs, peu importe si je les affronte en huitièmes de finale, en demi-finales ou en finale. C'est même bien de jouer des mecs forts rapidement, j'aime bien ça", a poursuivi l'ancien N.1 mondial qui s'est imposé à quatre reprises en Californie (2004, 2005, 2006, 2012).
Federer, 35 ans, peut en effet croiser dès les huitièmes de finale son grand rival, Nadal, qu'il a battu en finale en janvier à Melbourne pour décrocher son 18e titre du Grand Chelem.
En cas de succès, il pourrait défier Novak Djokovic qui a certes perdu de sa superbe en 2017 mais qui a remporté les trois derniers titres à Indian Wells.
A eux trois, Federer, Nadal et Djokovic pèsent douze des treize derniers titres dans le premier Masters 1000 de l'année.
La partie basse du tableau héberge également quelques clients, comme l'Argentin Juan Martin Del Potro , l'Australien Nick Kyrgios qui a battu Djokovic en quarts de finale à Acapulco la semaine dernière, ou encore l'Allemand Alexander Zverev.
Mais Federer n'en perd pour autant le sommeil: "Ils vont s'éliminer entre eux", a-t-il noté.
"Quand on m'a dit que j'allais affronter au 2e tour Dudi Sela ou Stéphane Robert, je me suis dit +OK, bien+. Après, on m'a annoncé que +Rafa+ (Nadal) était dans ma partie de tableau, puis Novak aussi, j'étais un peu surpris", a-t-il concédé.
Le N.1 mondial Andy Murray qui ne s'est jamais imposé à Indian Wells, a hérité lui de la partie haute de tableau beaucoup moins embouteillée.
"Je n'ai jamais une partie de tableau aussi relevée (que la basse), c'est peut-être le tableau le plus relevé de l'histoire", a remarqué l'Ecossais, éliminé dès les huitièmes de l'Open d'Australie.
"C'est vraiment incroyable, cela risque de produire du très beau jeu mais c'est le genre de tirage au sort à éviter, si possible", a-t-il conclu.