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© AFP/Miguel Medina
Alizé Cornet sert face à l'Italienne Sara Errani
en demi-finale de l'Open de Coubertin-Paris, le 1er février 2014
Emmenée par Alizé Cornet, l'équipe de France féminine de tennis lance sa campagne de Fed Cup ce week-end à Paris contre la Suisse avec l'objectif de réintégrer l'élite mondiale quittée il y a trois ans.
En 2013, pour la première d'Amélie Mauresmo au poste de capitaine, les Bleues avaient dû revoir leurs ambitions à la baisse. Surclassées par l'Allemagne au premier tour du groupe 2, les Bleues avaient dû disputer un barrage contre le Kazakhstan pour le maintien dans cette deuxième division.
Appelée à la rescousse après neuf ans d'absence en équipe de France, Marion Bartoli avait, en remportant ses deux simples, grandement contribué au succès tricolore (4-1). Avec l'arrêt de la reine de Wimbledon 2013, Alizé Cornet apparaît comme la principal arme de l'équipe de France.
Après avoir connu des hauts et des bas, elle a réalisé une jolie saison 2013 qui lui a permis de se maintenir dans le top 30. Avant de rencontrer les Suisses, la Niçoise, 24 ans, a réalisé un bon parcours à l'Open GDF-Suez où elle a terminé en demi-finale, battue par l'Italienne Sara Errani (6-7, 6-3, 6-7) au terme d'un nouveau match marathon.
Ce tournoi, disputé sur dur dans la salle Pierre-de-Coubertin, la même que pour la Fed Cup lui a permis de s'adapter à la surface. Autour d'elle, Amélie Mauresmo a réuni Kristina Mladenovic (72e), Caroline Garcia (76e) et l'expérimentée Virginie Razzano (87e) qui disputera le premier simple et qui avait participé à la finale de 2005 perdue face à la Russie.
La dernière confrontation avec la Suisse remonte à 1998. A l'époque, Amélie Mauresmo et ses partenaires s'étaient sèchement inclinées en demi-finale (0-5) à Sion face à Martina Hingis et Patty Schnyder .
L'équipe de Suisse n'a plus l'envergure d'antan mais reste un adversaire "dangereux" selon Mauresmo. Sa meilleure joueuse Stefanie Voegele, 47e mondiale, incarne une certaine stabilité et est à égalité dans ses duels avec les Bleues Cornet et Mladenovic, qu'elle a récemment battue au premier tour du dernier Open d'Australie.
Sa constance peut faire bon ménage avec la "fougue" de la jeune Belinda Bencic . D'origine tchécoslovaque comme Martina Hingis , la native de Flawill incarne l'avenir du tennis suisse. Elle est d'ailleurs co-entraînée par la mère de l'ancienne championne, Mélanie Molitor.
La France n'en reste pas moins "favorites sur le papier", comme le souligne Cornet. "On a une équipe pleine de fraîcheur, jeune avec des arguments à faire valoir. On espère pouvoir créer la surprise", affirme quant à elle Timea Bacsinszky, 196e joueuse mondiale, qui complète cette équipe avec Viktorija Golubic.