Happy Birthday : |
© AFP/Al Bello
Marion Bartoli
lors du tournoi de Miami, le 21 mars 2013
Après huit ans et demi d'absence, Marion Bartoli effectue son retour en Fed Cup face au Kazakhstan en barrage du groupe mondial II, ce week-end à Besançon, avec l'intention d'empêcher la France de sombrer dans les limbes du tennis mondial.
N.1 française depuis 2007, elle aurait dû jouer au premier tour contre l'Allemagne. Mais une grippe l'avait contrainte à déclarer forfait au dernier moment et l'équipe de France, dirigée par Amélie Mauresmo, s'était inclinée 3 à 1.
Malgré ce rendez-vous manqué, Bartoli est restée fidèle à la promesse donnée à sa capitaine et a accepté de venir à Besançon. Sa présence ne sera pas de trop pour aider la France à éviter la relégation en Zone Europe/Afrique, l'équivalent de la 3e division.
"Je suis très heureuse d'être là. J'ai hâte de jouer, j'ai hâte de porter ce survêtement (de l'équipe de France, Ndlr), j'ai hâte d'être sur le court et j'ai hâte de représenter mon pays", a-t-elle déclaré.
Bartoli, 14e mondiale, n'a joué que deux matches de Fed Cup dans sa carrière, sa dernière apparition remontant au double lors de la finale 2004 perdue face à la Russie.
Depuis, elle avait toujours refusé de revenir, exigeant la présence de son père et entraîneur Walter auprès d'elle durant toute la semaine d'une rencontre de Fed Cup, ce que les règles de fonctionnement de l'équipe n'autorisent pas.
Mais la nomination de Mauresmo et le souhait de Bartoli de s'émanciper de la tutelle familiale ont finalement abouti à son retour dans l'équipe sans aucune concession.
Après une période difficile, qui l'a vu user deux structures d'entraînement différentes en un mois, elle travaille de nouveau avec son père. "Pour l'instant c'est temporaire. Je suis toujours à la recherche d'un entraîneur", a-t-elle expliqué.
"Je ne sais pas encore de quoi ma nouvelle organisation sera faite, peut-être mon papa et un autre entraîneur ou seulement un nouvel entraîneur. Mais je sais que je pourrai toujours compter sur mon père", a-t-elle ajouté.
Conformément à la règle, il ne l'a pas rejointe pendant la semaine à Besançon. "Il sera là à partir de samedi pour m'encourager et me soutenir", a-t-elle indiqué.
La France part avec l'étiquette de favori face au Kazakhstan, emmené par Yaroslava Shvedova , 37e joueuse mondiale. Mais Mauresmo appelle ses joueuses à "rester vigilantes".
Pour la capitaine, "l'objectif à moyen ou long terme est de regagner la Fed Cup, avec une équipe qui ne sera peut-être pas bien loin de celle de Besançon" et "ça passe par le maintien dès la rencontre de ce week-end".