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Un défi difficile à relever mais excitant attend l'équipe de France de Fed Cup, dirigée par Amélie Mauresmo, qui effectue en Italie son retour dans le groupe mondial, samedi et dimanche à Gênes.
La capitaine des Bleues n'a pas eu trop de temps pour elle ces derniers jours. Après avoir aidé l'Ecossais Andy Murray , dont elle est l'entraîneur, à atteindre la finale de l'Open d'Australie, elle a vite changé d'univers.
A Gênes, l'ancienne N.1 mondiale, arrivée à la tête de l'équipe de France à l'été 2012 en remplacement de Nicolas Escudé, va disputer sa première rencontre comme capitaine dans l'élite mondiale.
Descendue dans le groupe mondial II en 2011, pour la première fois de son histoire, la France a obtenu de revenir parmi les huit meilleures équipes au monde en allant battre les Etats-Unis chez eux, à Saint-Louis (Missouri), en avril dernier.
Elle espère y pérenniser sa présence, avec une équipe en devenir. Pour cela, il lui faudra battre l'Italie et atteindre les demi-finales pour la première fois depuis 2007.
Une défaite obligerait les Françaises à jouer ensuite un match de barrage pour le maintien dans ce groupe mondial. Mais, quatre fois victorieuse sur les neuf dernières années (2006, 2009, 2010, 2013), l'Italie constitue un très gros morceau.
"C'est une rencontre difficile, mais ce n'est pas inaccessible", estime Mauresmo. "Les filles ont beaucoup donné pour remonter dans ce groupe I. Elles se sont vraiment mobilisées pour repartir de l'avant. Ce n'était pas aussi évident que ça. Le staff et moi, on a pas mal donné aussi. Et on a à coeur, tous et toutes, de continuer à pousser."
"On n'est pas favorites, clairement. Mais on a une équipe solide qui peut faire de belles choses, qui a déjà fait de belles choses dans le passé", remarque la capitaine. "Les filles sont capables de se surpasser."
- La France décomplexée -
L'équipe transalpine, demi-finaliste en 2014, n'a plus perdu sur son sol depuis un revers au premier tour en 2008 contre l'Espagne.
Même en l'absence de sa N.2, Flavia Pennetta , pas retenue pour cette rencontre, l'Italie s'appuie sur une équipe homogène, avec deux solides joueuses de simple: Sara Errani (N.13 mondiale) et Camila Giorgi (N.31).
Elle dispose aussi d'un double de très haut vol, avec Errani et Roberta Vinci , les N.1 mondiales de la discipline.
Décomplexée par son succès aux Etats-Unis, la France, qui n'a plus battu l'Italie depuis 2004 et reste face à elle sur un sévère échec (5-0 à Orléans en 2009), n'aura pas grand-chose à perdre.
"Elles ont un palmarès incroyable", souligne Kristina Mladenovic , qui sera alignée en double. "C?est une grande équipe, solidaire. De notre côté, on est très heureuses d?être ensemble de retour dans le groupe mondial. On construit l?avenir en essayant de donner notre maximum pour gagner ce week-end."
Insolente de réussite à Saint-Louis, où elle avait gagné ses deux simples et le double avec Virginie Razzano , Caroline Garcia (N.30) sera chargée de bien lancer les Bleues face à Errani, samedi (14h00).
La jeune Française (21 ans) a l'avantage de mener 2-0 - dont une victoire sur terre battue à Madrid - dans ses face-à-face avec l'Italienne, qu'elle pourrait gêner par sa puissance.
Alizé Cornet (N.19) enchaînera contre Giorgi, qui lui a toujours donné du fil à retordre. La Française a gagné deux de leurs trois rencontres, mais a été battue lors de la dernière, à Strasbourg sur terre battue.