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Federer au Masters le 7 novembre 2013
Roger Federer a une nouvelle fois déploré le manque de contrôles antidopage dans le tennis jeudi à Londres et s'est démarqué de Novak Djokovic au sujet de l'affaire Viktor Troicki .
Interrogé sur Troicki, suspendu douze mois pour avoir manqué un contrôle antidopage, Federer a estimé que la sanction était légitime.
Le 15 avril dernier au tournoi de Monte-Carlo, Troicki, après s'être soustrait à un prélèvement urinaire, avait différé au lendemain un prélèvement sanguin parce que, selon ses dires, il ne se sentait pas bien.
Selon le joueur serbe, il n'aurait pas été averti par le représentant de l'agence antidopage des conséquences potentiellement graves de cette action.
Même si le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit mardi de 18 mois à un an sa suspension, Troicki continue à crier à l'injustice.
Il a reçu le soutien appuyé de son compatriote Novak Djokovic qui a déploré le "manque de professionnalisme" de l'agent missionné pour le contrôler et déclaré ne "plus avoir confiance dans le système".
"Moi je pense surtout qu'on n'est pas assez contrôlés, a réagi jeudi Federer en marge du Masters. On ne m'a contrôlé ni à Bâle ni à Paris. J'ai l'impression que je l'étais davantage dans le passé. En 2003 ou 2004 ça devait être 25 fois par an. Ça a nettement diminué."
"Globalement je fais confiance au système. Je pense qu'ils sont tous très professionnels", a-t-il ensuite ajouté, se démarquant clairement des prises de position de Djokovic.
Concernant Troicki, le Suisse a estimé: "je suis désolé, si on vous réclame un échantillon, il faut le fournir, peu importe à quel point vous vous sentez mal".
"Refaire le test le lendemain ne veut plus rien dire à mes yeux car qui sait ce qui a pu se passer entre-temps. On est obligés d?être très vigilants à ce sujet", a insisté Federer qui a déjà réclamé à plusieurs reprises un renforcement des contrôles.