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© AFP/Charly Triballeau
De gauche à droite, Jo-Wilfried Tsonga
, Richard Gasquet
, Julien Benneteau
, Michaël Llodra et Arnaud Clément le 1er février 2013 à Rouen
Arnaud Clément a choisi la stabilité - hormis Gilles Simon appelé en remplaçant à la place de Jérémy Chardy - pour affronter en terre hostile l'Argentine en quart de finale de la Coupe Davis du 5 au 7 avril à Buenos Aires, avec les titulaires vainqueur d'Israël au 1er tour.
Le changement dans la continuité: Clément n'a surpris personne en accordant de nouveau sa confiance au quatuor Jo-Wilfried Tsonga , Richard Gasquet , Julien Benneteau et Michaël Llodra, pour contrecarrer la furie argentine.
Du côté argentin, pas de surprise non plus avec l'absence programmée de l'atout N.1 Juan Martin Del Potro : le capitaine argentin Martin Jaite comptera sur Juan Monaco (14e au classement ATP), Horacio Zeballos (39e), Carlos Berlocq (69e) et David Nalbandian (124e).
Les Argentins compteront surtout sur leur formidable capacité à se surpasser à domicile dans la compétition, comme en témoigne cette statistique qu'Arnaud Clément met en avant: sur ses 20 dernières rencontres de Coupe Davis à domicile, l'Argentine en a remporté 18...
"On va en parler entre nous de cette ambiance. Claude Onesta (sélectionneur de l'équipe de France de handball) était venu nous parler avant la finale en Serbie. C'était très intéressant. On en parlera de tout ça pour qu'ils visualisent bien ce qui va se passer", a expliqué Clément depuis Miami, où il suit Tsonga et Gasquet, encore en course.
"Ce n'est pas non plus une ambiance hostile d'après ce qu'on m'a dit. Ca a un côté extrêmement sympa avec des spectateurs qui viennent faire la fête et qui chantent".
© AFP/Charly Triballeau
Le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis Arnaud Clément le 1er février 2013 à Rouen
L'essentiel, de toute façon, se déroulera bien sur les courts de terre battue du Parque Roca de Buenos Aires. Car même si les Argentins ne brillent pas en ce moment sur les tournois, Clément refuse de voir son équipe "favorite".
"Du 50-50"
"C'est du 50-50. (...) Juan Monaco , sans confiance, est toujours dans les 15 meilleurs mondiaux, et il y a d'autres joueurs dangereux: Nalbandian a son meilleur niveau peut battre n'importe qui, (Carlos) Berlocq est dangereux, (Horacio) Zeballos a battu Nadal sur terre, et même si c'était pour son tournoi de reprise, ce n'est pas donné à tout le monde", argumente Clément.
Face à cette furia du public et à la qualité de l'opposition, le capitaine de l'équipe de France a donc préféré jouer la stabilité, même si le principal intéressé s'en défend.
"Dans ma tête, le groupe n'est pas figé, d'ailleurs il y a un changement, avec Simon qui remplace Chardy", souligne-t-il.
Clément n'avait toute façon pas vraiment le choix, Gaël Monfils ayant décidé de faire l'impasse sur les tournois du mois de mars.
"J'ai réfléchi à toutes les options. Mais c'est compliqué quand on n'a pas joué depuis aussi longtemps d'être lancé dans de telles conditions de jeu. Ca me paraissait logique que ce soient ceux-là qui soient du déplacement".
Pour l'équipe de France, la dernière difficulté sera de s'adapter à une nouvelle surface, la terre battue, alors que ses deux meilleurs joueurs (Tsonga et Gasquet) sont encore sur dur cette semaine.
"On s'envole jeudi pour l'Argentine avec Mika (Llodra) et Bennet' (Benneteau). Bennet' a commencé à jouer sur terre battue lundi et Mika le fera demain (mercredi). Ce n'est pas évident, mais ça fait partie de la compétition. Mais il y a un côté positif, c'est le fait qu'ils (Tsonga et Gasquet) soient encore en course dans le tournoi. Car rien ne vaut une bonne dose de confiance pour s'adapter", conclut-il.