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© AFP/Jean-Sébastien Evrard
Les équipes d'Australie (g) et de France en Coupe Davis posent le 30 janvier 2013 à la Roche-sur-Yon
Treize ans après l'avoir battue en finale, l'équipe de France de tennis emmenée par Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga retrouve dans la peau du favori l'Australie, de vendredi à dimanche lors du premier tour au Vendéspace de Mouilleron-le-Captif.
En 2001, les Bleus l'avaient emporté à Melbourne, décrochant leur neuvième et dernier titre à ce jour. Nicolas Escudé avait apporté le point de la victoire à son clan en battant Wayne Arthurs lors d'un cinquième match décisif.
Lleyton Hewitt et Patrick Rafter sont aujourd'hui les derniers rescapés de ce duel haletant, qui avait tourné à l'avantage des Français.
A bientôt 33 ans, Hewitt sera la tête de pont d'une équipe australienne fort rajeunie pour son retour dans le groupe mondial.
En l'absence du grand espoir Bernard Tomic , blessé à une hanche, le capitaine Rafter a décidé d'emmener en France le novice Nick Kyrgios , 18 ans et 162e joueur mondial, plutôt que Marinko Matosevic (N.55) et Matthew Ebden (N.61).
Le natif de Canberra, qui avait poussé Benoît Paire jusqu'au cinquième set lors du deuxième tour de l'Open d'Australie, aura l'honneur d'ouvrir le bal vendredi face à Richard Gasquet .
Tsonga sera ensuite opposé à Hewitt. "Ce sont deux matches qui ne sont pas à prendre à la légère. Que ce soit le mien ou celui de Richard, cela va être compliqué. L'adversaire de Richard a beaucoup de talent et risque d'être l'avenir du circuit ATP. Il aura faim et voudra sortir un grand match", a affirmé le Manceau, éliminé du dernier Open d'Australie en huitième de finale par Roger Federer .
© AFP/Jean-Sébastien Evrard
L'Australien Lleyton Hewitt
(g) et le Français Richard Gasquet
se serrent la main, le 30 janvier 2013 à la Roche-sur-Yon
Ancien numéro 1 mondial (actuellement 41e), Hewitt reste un joueur coriace, même si la surface choisie - terre battue couverte - n'est pas sa préférée. Le vétéran des Aussies a bien débuté l'année en remportant le tournoi de Brisbane, son vingt-neuvième titre en simple, en battant Federer en finale.
Il a en revanche été éliminé au premier tour des internationaux d'Australie après une rude bataille en cinq manches contre l'Italien Andreas Seppi.
Surprise en double
Hyper motivé à l'idée de retrouver la France, qu'il avait battue en finale en 1999, le vainqueur de l'US Open (2001) et de Wimbledon (2002) va essayer de "montrer l'exemple" en tant que vétéran de l'équipe, comme Rafter l'avait fait pour lui dans le passé.
"Ces gars-là (Hewitt et Rafter) ont un vrai engagement envers la Coupe Davis. Ils ne font pas le déplacement pour faire de la figuration, ont de l'expérience, l'ont gagnée, en connaissent les ficelles. Ils vont bien conseiller les jeunes. C'est pour ça que cette équipe est dangereuse, elle a l'expérience et la jeunesse, la fougue, l'insouciance", souligne Arnaud Clément, qui vise le titre cette année.
Pour le double, le capitaine français a décidé de surprendre. Après s'être passé des services du spécialiste Mickaël Llodra, le capitaine français a décidé d'associer Gaël Monfils et Julien Benneteau , opposés samedi à la paire Hewitt/Chris Guccione.
Rien n'est toutefois encore arrêté. Clément, qui s'est aussi passé de Gilles Simon , a précisé qu'il se réservait la possibilité d'effectuer encore des changements: "L'intérêt, en ayant sélectionné les quatre joueurs (Tsonga, Gasquet, Monfils, Benneteau) était d'avoir le maximum de combinaisons possibles."
Si elle s'impose ce week-end, la France retrouvera en quart de finale l'Allemagne ou l'Espagne.