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© AFP/CHARLY TRIBALLEAU
Le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis Yannick Noah
donne des instructions à Julien Benneteau
(g) lors du quart de Coupe Davis face à la Grande-Bretagne, le 8 avril 2017 à Rouen-
Après la victoire sur la Grande-Bretagne, les six questions qui se posent à cinq mois de la demi-finale de la Coupe Davis que les Français disputeront contre la Serbie, dans l'Hexagone, en septembre.
Où la rencontre aura-t-elle lieu ?
Roland-Garros, où la France a gagné deux demi-finales en 2002 (contre les États-Unis) et en 2014 (contre la République tchèque), est "dans un coin de la tête" de Lucas Pouille, mais le souhait des joueurs a peu de chances d'être exaucé. "En raison des travaux, c'est compliqué, mais laissons nous quelques jours pour évaluer les possibilités", a dit le président de la FFT Bernard Giudicelli. A défaut, il faudra trouver un grand stade ou une grande salle et le choix n'est pas énorme.
Sur quelle surface ?
Plus encore que le lieu, c'est le choix de la surface qui est crucial. "A vue de nez, la terre battue à l'extérieur ce serait bien". "Si, pendant que Djoko finit l'US Open (sur dur), on se prépare sur terre tranquillement, ça peut être bien pour nous", a dit Noah. Hors Roland-Garros, la France n'a pas joué souvent sur l'ocre en plein air dans l'Hexagone. Trois fois en vingt ans: en Guadeloupe en 2016 (victoire sur le Canada), à Monte-Carlo en 2012 (défaite contre les États-Unis) et dans les arènes de Nîmes en 1999 (victoire sur les Pays-Bas).
La FFT va-t-elle mettre la pression sur Tsonga ?
Le N.1 français est témoin de mariage le week-end de la demi-finale et a annoncé qu'il ne jouerait pas en 2017. Le nouveau président de la FFT a rappelé que les joueurs sélectionnés étaient tenus de répondre à l'appel, sous peine de devoir s'expliquer devant une commission. Mais Noah a dit de son côté qu'il ne voulait "pas forcer les joueurs" à venir. La présence du Manceau est donc plus qu'improbable. D'ailleurs il n'a jamais battu un joueur du calibre de Novak Djokovic en Coupe Davis.
Sur quels critères Noah fera-t-il sa sélection ?
Dans son discours, le capitaine ne cesse de naviguer entre le fameux "état d'esprit" auquel il tient tant et le réalisme sportif, parfois dans la même phrase. "Priorité à ceux qui étaient là au début, mais s'il y en a un qui gagne l'US Open je le prends", a-t-il ainsi dit samedi. "Si c'était facile, ça se saurait!", a-t-il avoué.
Les joueurs de simple ont-ils des chances d'être reconduits ?
S'il a parfaitement rempli son contrat en balayant Dan Evans vendredi, Jérémy Chardy, seulement N.9 français, n'a pas prévu de repousser son mariage, prévu au même moment que le match contre les Serbes. Très satisfait du comportement et de la performance de Lucas Pouille, vainqueur du premier match contre Kyle Edmund, Noah a prédit que le jeune Nordiste, âgé de 23 ans, était là "pour longtemps". Mais il sera en concurrence avec Richard Gasquet , forfait à cause d'une opération de l'appendicite mais présent dans les tribunes à Rouen, Gaël Monfils, dont la sélection dans un premier temps comme remplaçant, avant son renoncement sur blessure, prouve le retour en grâce, et même Gilles Simon , selon les performances des uns et des autres lors des cinq prochains mois. "Chaque chose en son temps. Il va y avoir trois tournois du Grand Chelem d'ici-là", a souligné Noah.
Et la paire de double ?
Les vétérans Nicolas Mahut et Julien Benneteau , 35 ans, tous les deux, ont gagné le point le plus délicat du week-end contre Jamie Murray et Dominic Inglot. Mais Noah a dit qu'il ne voulait "pas casser l'équipe Nicolas Mahut / Pierre-Hugues Herbert ", ce dernier n'ayant pas joué à cause d'une blessure. A priori le recours à Benneteau pourrait ne pas être renouvelé. A moins que les circonstances en décident autrement...