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Le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, Yannick Noah , se réjouit d'une "forme d'émulation" qui lui permet d'aligner pour le quart de finale contre la République tchèque, de vendredi à dimanche à Trinec, une équipe largement remaniée par rapport à celle qui avait dominé le Canada au 1er tour.
"Je suis très content d'être à la tête d'une équipe composée de joueurs qui sont motivés pour représenter la France", souligne le capitaine victorieux des campagnes 1991 et 1996.
Q: Au premier tour, vous aviez sélectionné quatre joueurs expérimentés. Maintenant, vous avez trois "novices". A quel point cela a-t-il changé la préparation?
R: "Premièrement, en tant que capitaine, je suis très content d'être à la tête d'une équipe où les joueurs sont motivés pour représenter la France, c'est bien de le souligner. Il se trouve qu'on avait des joueurs qui étaient prêts au mois de mars, deux ou trois ont progressé depuis et ont eu de très bons résultats. Donc du coup, il y a une forme d'émulation, à savoir que pour faire partie de l'équipe, il faut avoir, outre le statut et le classement, aussi les résultats. Les joueurs qui sont là aujourd'hui ont eu ces résultats, en plein milieu de saison, et ils méritent donc cette sélection. On prend les meilleurs, ceux qui sont à même de représenter le mieux notre équipe. Ce sont des joueurs nouveaux avec des mentalités forcément différentes, des personnalités différentes, mais avec tous à coeur de donner le meilleur d'eux-mêmes."
Q: Avez-vous eu des doutes en ce qui concerne la sélection du joueur pour le deuxième simple? Pourquoi avez-vous préféré Lucas Pouille à Gilles Simon ?
R: "Des doutes, on en a toujours. Ca fait maintenant sept ou huit mois que l'on fonctionne ensemble, depuis la première réunion. J'ai essayé d'établir des critères assez clairs et biens définis, basés bien sûr sur les attitudes mais aussi sur la motivation et les résultats. Il se trouve que Lucas a eu de très bons résultats ces derniers mois, et donc il s'est imposé assez facilement. Son adaptation a été parfaite. Maintenant, il s'agit d'être prêt demain (vendredi, ndlr)."
Q: Lancer un nouveau, c'est difficile?
R: "Ce n'est pas difficile. Mon travail, c'est de mettre les meilleurs joueurs possibles. Des fois, c'est quelqu'un qui s'impose depuis très longtemps, des fois, c'est un nouveau. Mais après, ce qui compte, c'est la réaction du joueur. Avec Lucas, ça se passe très bien, je n'ai pas de souvenir de problème à ce niveau-là."