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© AFP/CLIVE BRUNSKILL
BNP Paribas Open - Day 6
Jo-Wilfried Tsonga , qui ne souhaitait à l'origine pas disputer la Coupe Davis en 2017, se rendra disponible pour la demi-finale contre la Serbie (15-17 septembre), a-t-il annoncé dimanche à Monte-Carlo devant les médias.
"Aujourd'hui, le 16 avril 2017, soit un mois après la naissance de mon enfant, après avoir pris mes marques de papa avec toutes les responsabilités que cela engage, j'annonce être à la disposition de l'équipe de France pour la réception de la Serbie en septembre", a expliqué le N.1 français (10e mondial) en lisant une lettre devant des journalistes.
Le Manceau, 31 ans, n'était présent ni au Japon lors du premier tour ni à Rouen le weekend dernier lors du quart de finale remporté contre la Grande-Bretagne. Son meilleur ami lui avait par ailleurs proposé d'être son témoin de mariage en septembre, le même weekend que celui de la demi-finale.
Quelques jours avant le quart de finale, le capitaine de l'équipe de France Yannick Noah avait révélé que Tsonga, lui avait dit lors d'une réunion à Bercy fin 2016 ne pas souhaiter participer à la campagne 2017.
"Comme Yannick voulait des mecs investis, et non pas des joueurs qui choisissent leurs rencontres, la décision était logique et compréhensible au vu de mon projet familial. Au fil de la soirée, je leur dis que je peux jouer la première rencontre au Japon (...) et qu'on verra pour la suite. Une semaine plus tard, Yannick me rappelle et me dit qu'il ne compte pas sur moi pour le Japon", a clarifié Tsonga dimanche.
"Mon fils est arrivé quatre semaines avant terme (fin-mars). Trois jours après la naissance, alors qu'il est sous assistance respiratoire, Yannick m'appelle pour me demander si je suis dispo pour la rencontre face à la Grande-Bretagne. Evidemment je refuse pour rester auprès de ma famille", a poursuivi Tsonga.
"Contrairement à ce que j'ai pu lire, +les absents ont toujours tort+ (des propos tenus par Noah dans les colonnes de L'Equipe), je ne considère pas avoir tort", a-t-il ajouté.
"Si je joue dans cette équipe de France, ce n'est pas parce qu'on m'y oblige, mais simplement parce que je l'aime profondément sans avoir forcément à faire de beaux discours", a conclu le Manceau.