Happy Birthday : |
L'Italien Valentino Rossi (Yamaha), son coéquipier espagnol Jorge Lorenzo et l'Espagnol Marc Marquez (Honda) ont calmé le jeu, jeudi à Valence, après une semaine de polémique à la suite du Grand Prix de Malaisie, affirmant ne penser qu'à la course de dimanche.
"Partir de la dernière position au Grand Prix de Valence, rend les choses très difficiles, mais je vais faire le maximum et voir ce qu'il advient", a déclaré Valentino Rossi , lors d'une conférence de presse tenue chez Yamaha.
"Evidemment, ce n'est pas commode de mettre au point une stratégie, et les risques sont plus importants dans cette position. Mais j'espère que tout va se passer dans des conditions normales", a-t-il ajouté.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté jeudi après-midi la demande de suspension de la sanction de Rossi, contraint par les commissaires de la Fédération internationale de moto de s'élancer de la dernière ligne lors du GP de Valence dimanche, après un accrochage en Malaisie fin octobre avec Marquez.
Rossi, qui mène le Championnat avec sept points d'avance Lorenzo, partira derrière une vingtaine de concurrents.
"Je ne peux qu'attendre un comportement normal des pilotes qui seront devant, et ce sera à moi d'être plus rapide qu'eux", a ajouté l'Italien qui vise un dixième titre mondial, le huitième dans la catégorie-reine.
Rossi a "regretté" d'avoir élargi sa trajectoire à Sepang, principale cause de sa sanction. Lors de cette manoeuvre, alors que les deux pilotes luttaient pour la troisième place, Marquez a chuté tandis que Rossi est parvenu à monter sur le podium, perdant de nouveaux points face à Lorenzo deuxième d'une course remportée par Dani Pedrosa .
Dans cette bataille, les médias des deux pays et même les deux chefs de gouvernement, l'Espagnol Mariano Rajoy et l'Italien Matteo Renzi, ont pris fait et cause pour leur champion.
La température est encore montée lorsque deux chroniqueurs d'une émission satirique italienne se sont introduits chez Marquez, à Cervera (Catalogne), pour lui remettre un pseudo trophée nommé "Copa di mincchia" (un mot d'argot pouvant vouloir dire à la fois "pénis" ou "merde").
Le Bureau permanent du Championnat du monde avait réuni les pilotes pour leur demander de ne pas s'exprimer sur les incidents de Sepang et ainsi de calmer le jeu.
Jorge Lorenzo , a quelque peu enfreint cette demande, renouvelant ses griefs à l'encontre de son coéquipier "qui a offert un spectacle peu recommandable, notamment pour le jeune public qui suit le MotoGP", mais refusant par la suite, à plusieurs reprises, d'en rajouter.
Marc Marquez (Honda) a de son coté affirmé "avoir vécu l'une des pires semaines de sa carrière", mais s'est résolument tourné vers la course de dimanche. "Je suis soutenu par ma famille et mes amis", a précisé le Catalan.
"L'an prochain je serai de nouveau en course pour le titre", a-t-il prévenu.