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© AFP/TIZIANA FABI
Valentino "Il Dottore" Rossi, après avoir assuré le 2e chrono des qualifications du GP d'Italie au Mugello, le 3 juin 2017
Ne jamais vendre la peau de Valentino Rossi ! L'Italien, convalescent, en a encore fait la démonstration samedi en décrochant la 2e place sur la grille de départ du Grand Prix d'Italie, derrière son coéquipier chez Yamaha Maverick Vinales.
Le +Docteur+, qui se remet d'un léger traumatisme thoracique et abdominal contracté lors d'un accident de motocross la semaine dernière, aura bien droit dimanche à sa revanche après le duel perdu face à l'Espagnol voilà quinze jours au GP de France.
Qui plus est pour son Grand Prix national, sur le circuit du Mugello, où le public l'adule encore plus qu'ailleurs et où il détient le record de victoires (7 entre 2002 et 2008) et de pole positions (6).
Pourtant, le nonuple champion du monde ne retrouvait pas son jardin dans les meilleures dispositions...
"J'ai eu une semaine très difficile depuis mon accident jeudi (le 25 mai, ndlr), a-t-il de nouveau raconté samedi. Jusqu'à mardi, je pensais qu'il me serait impossible de courir. Pour moi, c'est un cadeau d'être ici et de donner le maximum pour la course et pour les fans."
- +Story-telling+ -
Le +story-telling+ est parfait, comme toujours avec le pilote star du MotoGP, qui avait terminé vendredi avec le 14e temps seulement des deux premières séances d'essais, une douleur "inattendue" au bras droit mais l'espoir de lendemains meilleurs.
Ce fut le cas. Samedi, le régional de l'étape s'est offert le meilleur temps des essais libres 3, puis le deuxième des qualifications.
Reste désormais à voir s'il pourra conserver ses sensations et sa lucidité tout au long de la course, pour s'offrir une issue différente de celle du GP de France.
© AFP/Vincenzo PINTO
Le pilote moto espagnol Maverick Vinales (Yamaha), le 3 juin 2017 au Mugello
Dans le dernier tour au Mans, le vétéran de 38 ans était allé à la faute, laissant à son cadet de 22 ans la victoire et de gros points au Championnat du monde.
Troisième à 23 unités de Vinales et six de l'Espagnol Dani Pedrosa (Honda), 5e sur la grille dimanche, l'Italien sait qu'il est dans son intérêt de ne pas se laisser plus distancer, au tiers de la saison.
- Zarco: 'arriver dans les six' -
Le Français Johann Zarco , qui avait marqué les esprits au Mans en décrochant son premier podium dans la catégorie reine après cinq courses seulement, a connu samedi une trajectoire opposée.
Son 6e temps vendredi lui donnait des raisons d'être optimiste, mais il avait beau améliorer son chrono samedi matin, la concurrence se montrait plus véloce.
Résultat: un passage par les repêchages des qualifications (Q1) pour avoir le droit de se battre pour les places qui comptent en Q2. Finalement, le pilote Tech3 partira 11e, sa deuxième moins bonne position de départ depuis le début de la saison.
Trop loin pour un deuxième podium d'affilée ? "Rêver de ça, pourquoi pas ? Des gens l'ont fait en partant loin, répond-il. Si je parviens à arriver dans les six, on pourra être satisfaits du résultat, car ça fera toujours des points d'engrangés." 14e sur la grille en Argentine en avril, Zarco avait terminé 5e.
En Moto2, c'est un Italien qui a décroché la pole samedi: Franco Morbidelli (Kalex), vainqueur de quatre des cinq courses de 2017 et confortable leader au Championnat du monde.
En Moto3, l'Espagnol Jorge Martin (Honda) a signé le meilleur temps des qualifications, devant le Britannique John McPhee (Honda) et son compatriote Joan Mir (Honda), en tête au classement des pilotes. Il a toutefois écopé d'une pénalité de 12 places sur la grille pour avoir roulé trop lentement hors secteur autorisé.
A noter également, hors piste, l'officialisation du remplacement du japonais Honda par le britannique Triumph en tant que fournisseur du moteur unique de la catégorie Moto2 à partir de 2019, pour trois ans.