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Les cinq pilotes français engagés cette saison en Championnat du monde ont connu des fortunes diverses lors des précédentes éditions du Grand Prix de France mais dimanche, sur le circuit Bugatti du Mans, ils auront un souhait commun: faire retentir la Marseillaise.
"Au Mans, chanter avec le public, cela devrait être costaud", a reconnu Johann Zarco , champion du monde Moto2 pour qui la victoire "reste un vrai bonheur quel que soit le circuit".
"Lors de mon dernier succès en Argentine, je ne l'ai pas chantée car j'aurais fondu en larmes", a ajouté le pilote qui, avec cette victoire à Termas de Rio Hondo, est devenu le Français le plus capé (hors side-car, ndlr) avec huit succès en Grand Prix.
Zarco, qui pourrait accrocher une première victoire dans la Sarthe devra se méfier du Suisse Thomas Lüthi, quatre fois vainqueur en France. Il considère néanmoins que son principal adversaire dans sa lutte pour conserver son titre sera l'Espagnol Alex Rins. "N'oublions pas qu'il a terminé derrière moi au Championnat pour sa première saison en Moto2 et qu'il a perdu le titre en Moto3 en 2014, alors qu'il était en passe de le remporter. Il doit avoir faim!", a-t-il conclu.
- Loris Baz veut entrer dans les dix premiers -
De son coté, Jules Danilo (Moto3) ne peut qu'améliorer ses précédents résultats obtenus sur ce circuit fait de freinages et d'accélérations. "J'ai participé à trois GP de France, dont un sur invitation. A chaque fois je suis tombé! J'attaquais peut-être trop. Visiblement je faisais quelque chose de mal! C'est un circuit que je connais", a commenté le jeune pilote qui s'est classé dans le top 10, pour la première fois de sa carrière, aux Etats-Unis. "J'aimerais bien cette année rectifier le tir", a-t-il conclu.
Alexis Masbou , qui entame une 11e saison en Grand Prix, la dernière en Moto3 qui limite à 28 ans l'âge maximum des pilotes, espère trouver "de la vitesse et de l'accélération" sur sa Peugeot. "Elle possède un châssis très performant et offre beaucoup de vitesse de passage en courbe", a souligné l'Albigeois qui s'est "énormément rapproché" des points à Austin. Sa première course - remportée par un certain Dani Pedrosa - avait eu lieu au Grand Prix de France 2003 au guidon d'une 125 cc Honda.
Quant à Loris Baz, seul représentant français en MotoGP, il estime qu'"avec ses récents progrès et le gros potentiel de sa Ducati, cela devrait finir par payer". "Le début (de sa deuxième saison, ndlr) n'était pas celui attendu, si l'on se réfère aux essais hivernaux, mais l'année est longue et on aura le temps de se refaire", a ajouté le pilote de l'écurie Avintia. "Mon objectif est d'entrer parmi les dix premiers le plus régulièrement possible", a-t-il prévenu. L'an dernier le GP de France s'est bien passé (il a terminé 12e, ndlr) mais il est certain que la meilleure façon de rater un Grand Prix est de se dire "je suis chez moi, je vais tout casser", a-t-il dit. "On ne peut pas rouler à 120% sur une course".