Happy Birthday : |
© AFP/Franck FIFE
Le directeur sportif du Dakar Marc Coma
(g) et le directeur du rallye Etienne Lavigne, le 30 décembre 2016 à Luque au Paraguay
"La méthode de ces candidats était d'attaquer et, dans ce profil d'étape, attaquer comme ça est plus compliqué", a réagi vendredi Marc Coma , directeur sportif du Dakar-2017, après les abandons suite à des accidents de plusieurs des favoris, connus pour leur pilotage très rapide.
Les organisateurs avaient prévenu avant le départ: cette 39e édition du Dakar devait être la "plus dure" disputée sur le continent sud-américain. Au matin de la 5e étape vendredi, elle avait déjà été fatale au Qatari Nasser Al Attiyah (vainqueur en 2011 et 2015 en auto), à L'Espagnol Carlos Sainz (vainqueur en 2010 en auto) et à l'Australien Toby Price (tenant du titre en moto).
"On revient à l'ADN du Dakar, avec des étapes très dures, avec beaucoup de navigation, avec un niveau de difficulté toujours plus élevé, où normalement, dans ces conditions, ton principal adversaire, c'est toi-même, pas les autres", a expliqué Coma.
"Ce qui compte, c'est de surmonter les difficultés au jour le jour, kilomètre par kilomètre. La méthode de ces concurrents était d'attaquer et, dans ce profil d'étape, attaquer comme ça est plus compliqué."
Al Attiyah, le premier, avait arraché une roue en sortie de virage pendant la spéciale de mercredi, avant d'abandonner jeudi matin, ses équipes n'étant pas parvenues à réparer sa Toyota dans les temps.
Puis, jeudi, alors qu'il ne lui restait que cinq kilomètres de spéciale, Sainz était parti en tonneaux pour finir sa course dans un ravin. Là encore, remettre en état sa Peugeot dans la nuit s'était avéré impossible, provoquant son abandon vendredi matin.
Price, lui, avait chuté à plus de 90 km/h dans un rio pendant la spéciale de jeudi, se fracturant le fémur gauche.
Les vainqueurs de l'édition 2017 seront sacrés à Buenos Aires le 14 janvier, après douze étapes ponctuées d'une journée de repos dimanche.