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L'Espagnol Esteve Rabat (Kalex) a remporté dimanche le Grand Prix d'Italie dans la catégorie Moto2 sur le circuit du Mugello (Toscane).
Rabat, signe le douzième succès de sa carrière, le deuxième cette saison. Le Champion du monde en titre devance le Français Johann Zarco (Kalex) de 308/1000e de seconde et le Suisse Dominique Aegerter (Kalex) de 5 secondes et 280/1000e. Zarco demeure en tête du Championnat.
L'Espagnol fait la bonne opération du jour, grâce également aux éliminations prématurées du Suisse Thomas Luthi et de l'Allemand Jonas Folger, en quittant la 6e place du classement général pour s'installer à la 2e mais à 31 points encore de Zarco.
"J'ai connu des problèmes avec l'avant de la moto mais suis ravi de gagner sur cette piste", a déclaré Rabat encore tout essoufflé.
Même s'il était parti de la première ligne, l'affaire était loin d'être conclue d'avance pour Rabat qui n'était que 7e dans le premier tour alors qu'Aegerter se retrouvait en tête d'une course pour la première fois de la saison.
A l'issue du deuxième tour, son compatriote Thomas Luthi prenait le relais et imposait un gros rythme avant de chuter dans le 3e tour. Le dernier vainqueur du Grand Prix de France perdait à cette occasion beaucoup de points au Championnat et Aegerter reprenait son bien.
Auparavant, un accrochage entre le Britannique Sam Lowes, parti en pole et l'Italien Simone Corsi faisait chuter ce dernier. Une enquête sur ce fait de course a été ouverte.
Au 4e tour, Rabat décidait de passer en tête -il ne le restera que deux tours - avant de s'imposer définitivement à partir de la septième boucle. Avec à ses trousses Aergerter et Johann Zarco - pointé seulement 8e au premier tour - l'Espagnol réussi à gérer son avance de moins d'une seconde au 8e tour sur ces deux poursuivants.
La chute de Jonas Folger, le 3e du classement général, au sixième tour, permettait donc à Rabat de progresser de quatre places au Championnat tout en ayant été inquiété jusqu'au drapeau à damiers par Zarco. Un Français assez satisfait de sa journée mais qui estimait que l'Espagnol "avait fermé la porte" au dernier virage.