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© AFP/Getty Images
L'Espagnol Marc Marquez
(Honda) lors des essais libres du GP d'Indianapolis, le 16 août 2013
Et Nice la Bella, hymne des Niçois, est fatalement tombé à plat, samedi soir, à l'entrée protocolaire des Aiglons et des Rennais pour la 2e journée de Ligue 1 dans un stade du Ray puni et désert.
Une fois encore, l'OGCN a été sanctionné d'un huis clos total en raison du goût immodéré de ses supporters pour les engins pyrotechniques: 54 dénombrés par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) lors de Nice-OL le 18 mai dernier, pour la 37e journée de L1, soirée, il est vrai du baisser de rideau de la saison.
Un journaliste colombien accompagné de son fils a découvert à ses dépens les rigueurs de l'article 556, section V du règlement de la LFP détaillant précisément les personnes autorisées à pénétrer dans l'enceinte: les enfants sont exclus de cette liste.
Une centaine de personnes, dont les 18 joueurs de chaque équipe, soit bien moins que les policiers positionnés aux abords également désertés du stade, ont vécu un match dont il manquait un ingrédient, comme un film à la bande son incomplète.
L'image, et un son inhabituel, étaient pourtant là: "à gauche", "reviens", "serre", "ça vient", n'ont cessé de fuser sur la pelouse où Aiglons et Bretons ont tenté de combattre la chaude torpeur et l'impression d'opposition d'entraînement.
"On a beaucoup gueulé. C'était à nous de faire vivre le match. Mais c'est vraiment très bizarre", a reconnu Jérémy Pied, auteur du but de la victoire niçoise.
Son entraîneur Claude Puel a cru rajeunir dans ce singulier baptême "très compliqué car il faut savoir prendre l'espace avec la voix, accompagner les joueurs", avec l'impression au niveau de l'absence d'ambiance "d'être sur le banc à la Turbie pour la CFA".
Son confrère Philippe Montanier n'a pas cherché d'excuses dans "la chaleur ou le huis clos" au match "très moyen" des siens.
Les Rennais ne sont pas les premier à perdre sans témoins au stade du Ray. Auxerre et Paris SG, avaient tous deux perdu 1-0 devant des tribunes vides, respectivement en 2005 et 2010. Plus loin dans le temps, Nîmes s'était incliné 2-0 en 1974.