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© AFP/BORIS HORVAT
Anthony Delhalle au guidon de la Suzuki N.1 en tête du 80e Bol d'Or, le 17 septembre 2016 sur le circuit Paul-Ricard
La Suzuki N.1 était toujours leader du 80e Bol d'Or après 20 heures de course dimanche, sur le circuit Paul-Ricard du Castellet (Var), devant les Kawasaki N.11 et N.10, respectivement à 9 et 10 tours, alors que l'arrivée se profilait à 15h00.
La machine du SERT était la seule, parmi les principaux candidats à la victoire finale, à ne pas avoir connu de problèmes mécaniques majeurs, alors qu'a sévi en début de matinée une épidémie de soucis de moteur.
La raison évoquée par les organisateurs: le patron de l'équipe, Dominique Méliand, a pris la décision de baisser la puissance du moteur.
La moto n'est donc pas la plus rapide, mais elle compense notamment par un temps de ravitaillement "plus court d'environ cinq secondes par rapport aux autres top teams".
Parmi les candidats à la victoire qui ont vu leurs espoirs douchés, la Honda officielle N.111, distancée au début de la nuit après une chute, se maintenait en 10e position, avec un retard de 18 tours.
Parti en pole position et précipité dans les profondeurs du classement par les chutes et des ennuis mécaniques, le GMT94 poursuivait lui sa chevauchée fantastique de la 43e à la 14e place, avec un retard de 29 tours.
A 11h10 dimanche, on comptabilisait 21 abandons, dont certains d'équipages de poids (Yamaha N.7, Suzuki N.50, BMW N.13).
La 80e édition du Bol d'Or donne le coup d'envoi d'une saison 2016-2017 du Championnat du monde motocycliste d'endurance au calendrier bouleversé, avec six courses (contre quatre auparavant), de ce week-end aux 8 Heures de Suzuka (Japon) fin juillet.