Happy Birthday : |
© AFP/Charly Triballeau
Grégory Leblanc sur la Kawasaki remporte la 36e édition des 24 Heures du Mans moto le 22 septembre 2013 au Mans
La Kawasaki officielle a surmonté un début de course difficile pour glaner un 4e succès de suite aux 24 Heures du Mans moto, apportant une 12e victoire à la marque japonaise dans la mythique épreuve d'endurance, dimanche lors de la 36e édition.
Grâce à la victoire sur le circuit Bugatti de Grégory Leblanc, Fabien Foret et Nicolas Salchaud sur la Kawasaki N.11 de l'écurie française SRC, le constructeur japonais, déjà vainqueur du Bol d'Or en avril, dépasse ainsi au palmarès son concurrent Honda.
Et Leblanc, qui n'est plus qu'à un succès du record de victoires détenu par le Français Alex Viera (entre 1986 et 1995) devient le premier pilote à s'imposer quatre fois de suite dans la Sarthe.
Le SRC, qui a devancé de 7 tours la Suzuki privée N.2, surprenant dauphin, et de 8 tours la Yamaha officielle N.94, accusait pourtant trois tours de retard sur la tête dès la 4e heure de course, après la chute de Foret, alors en tête.
"La course n'était alors plus la même, on a dû faire des double relais, enquiller pendant toute la nuit avec Fabien (Foret) pour revenir sur la BMW de tête. Et puis on a eu un petit coup de pouce du destin", a commenté Leblanc.
Ce coup de pouce du destin a été l'abandon, à 05h00, de la BMW N.99 du Team Thevent, en raison d'un problème technique non précisé.
La firme allemande, 3e l'an dernier, a ainsi vu s'envoler ses rêves de devenir la première marque non japonaise à s'imposer au Mans depuis la création de l'épreuve, en 1978.
Le lot de consolation de Suzuki
© AFP/Charly Triballeau
Les pilotes Kawasaki Fabien Foret
, Grégory Leblanc et Nicolas Salchaud soulèvent leur trophée des 24h du Mans, le 22 septembre 2013
La Suzuki officielle N.1 du SERT, grand rival de Kawasaki à la recherche d'une première victoire dans la Sarthe depuis 2008 et qui a dû remplacer au pied levé Anthony Delhalle, victime d'une lourde chute mardi, n'était déjà plus dans la course.
Elle a ainsi dû s'arrêter au total pendant 1h45 samedi après la chute dès le 9e tour de l'expérimenté Vincent Philippe , qui a entraîné des ennuis mécaniques en rafale.
L'écurie de Dominique Méliand, reléguée à 72 tours au final, s'est finalement contentée d'assurer son 13e titre mondial de champion du monde d'endurance (EWC) à l'issue de cette 4e et dernière manche, le 4e de suite, aussi.
"Les mécanos ont démonté le moteur, ont bossé pendant 1h15 comme des fous, se sont brûlé les doigts. Peu d'équipes sont capables de faire ça et d'y croire toujours", a souligné Philippe, pour qui il est cependant "difficile d'apprécier ce moment". "J'imaginais autre chose, il y a le regret de ne pas s'être battu en tête."
L'écurie privée R2CL, elle, ne cachait pas son bonheur après sa 2e place quasi inespérée acquise entre les teams officiels.
"C'est un grand moment de plaisir. Je ne savais pas quand ce serait, mais je savais qu'un jour ou l'autre, j'en aurais une petite (place sur le podium)", a réagi le manageur Raphaël Chaussé, dont les pilotes (Martin-Buisson-Giabbani) ont préservé leur tour d'avance sur le trio Checa-Foray-Lagrive de la Yamaha officielle du Team GMT.
Celle-ci, qui a un temps été virtuellement championne du monde, a aussi connu un début de course difficile avec les deux chutes dans les 10 première minutes de David Checa , lors d'un début de course mouvementé avant une deuxième partie plus endormie.