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© AFP/Pascal Pavani
Bradley Wiggins pose avec le drapeau britannique après sa victoire sur le Tour de France, le 22 juillet 2012 à Paris
Le sport britannique a vécu un été 2012 historique, avec un premier vainqueur du Tour de France cycliste, une razzia de médailles aux jeux Olympiques à domicile et son premier titre en Grand Chelem messieurs depuis 76 ans grâce au tennisman Andy Murray.
En remportant son premier tournoi du Grand Chelem lundi à l'US Open aux dépens du Serbe Novak Djokovic, l'Ecossais Murray a en quelque sort bouclé la boucle de l'été de tous les succès pour le sport britannique.
C'est lui, déjà, qui avait ouvert le feu début juillet en atteignant la finale de Wimbledon, une première depuis 1938 pour un joueur Britannique.
Ses larmes lors de son discours après sa défaite face au Suisse Roger Federer avaient beaucoup ému dans une Grande-Bretagne fière de son champion.
Quelques semaines plus tard, le 22 juillet, l'ancien pistard Bradley Wiggins remportait le Tour de France. Pour la première fois de l'histoire, un Britannique passait la ligne sur les Champs-Elysées vêtu de jaune.
Mieux encore: un autre "Brit", celui-là né au Kenya et non dans les quartiers durs de Londres, montait sur le podium à côté de Wiggins. Chris Froome, lieutenant du maillot jaune chez Sky, aurait lui aussi pu gagner le Tour...
Pour fêter cette journée unique, Mark Cavendish, le sprinteur de l'île de Man, n'avait rien trouvé de mieux que de gagner l'étape sur les "Champs".
65 médailles aux Jeux
Le mois d'août arrivé, Wiggins et Murray ont encore été deux des multiples sujets de Sa Majesté à briller lors des JO de Londres. Avec ses 65 médailles, dont 29 en or et des titres olympiques pour Wiggins en contre-la-montre et Murray en simple messieurs, "Team GB" a pris la 3e place du classement des médailles.
© AFP/Chris Trotman
Andy Murray savoure sa victoire contre Andy Murray en finale de l'US Open, le 10 septembre 2012 à New York
Pareille moisson n'avait plus été récoltée au Royaume depuis plus d'un siècle (1908 exactement), dans une autre ère de l'olympisme.
Le jour même de la cérémonie de clôture des JO, en Caroline du Sud (Etats-Unis), à des milliers de kilomètres de Londres, le golfeur Nord-Irlandais Rory McIlroy faisait encore triompher le Royaume-Uni en enlevant le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, le Championnat PGA.
Ce trophée, le deuxième de sa carrière en Grand Chelem, lui a permis de redevenir N.1 mondial et l'a mis dans de bonnes dispositions: il vient de remporter coup sur coup deux tournois des play-offs du circuit nord-américain.
C'est également aux Etats-Unis, à New York, sa ville préférée, que Murray a donc parachevé le triomphe d'un sport britannique en état de grâce.
Le tennis masculin britannique désespérait depuis 76 ans et la victoire de Fred Perry en 1936, à l'US Open déjà, de retrouver un vainqueur de Grand Chelem.
Il ne manquerait plus maintenant qu'à un des sept Britanniques de la RYDER CUP de golf de rentrer le putt de la victoire pour l'équipe d'Europe, à la fin du mois à Chicago, et le feu d'artifice estival du Royaume-Uni serait total.