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Ekaterinbourg, superpuissance du basket féminin européen, s'est offert sa troisième couronne en Euroligue en venant difficilement à bout (72-69) d'Orenbourg, pourtant novice à ce niveau, dans une finale 100% russe, dimanche à Istanbul.
Déjà lauréat de la compétition-reine européenne en 2003 et 2013, Ekaterinbourg n'a plus quitté le podium de l'Euroligue depuis 2008. Et cette année, le club russe a tenu son rang de favori, après avoir échoué en finale la saison passée contre Prague et à la troisième place en 2014.
Mené à la fin de chacun des trois premiers quart-temps (19-17, 40-33 à la pause, puis 56-48), Ekaterinbourg a infligé un 7-0 à l'entame de la dernière période à son voisin - moins de 700 kilomètres les séparent à vol d'oiseau - pour recoller à moins de 2 min 30 sec du terme (67-67) puis reprendre les commandes au meilleur moment.
Avant cela, l'équipe de l'Oural n'avait été devant que le temps des deux premières minutes de la finale.
Ekaterinbourg a notamment pu compter sur l'une de ses nombreuses joueuses vedettes, Diana Taurasi . L'Américaine, qui s'était déjà distinguée vendredi en demi-finale contre Prague (78-72) avec 21 points, en a encore inscrit 22 dimanche.
Présent pour la première fois de son histoire au Final Four, Orenbourg, qui a compté jusqu'à douze points d'avance (40-28, 19e), n'a pas démérité mais a fini par craquer dans les derniers instants. Les performances abouties des Américaines DeWanna Bonner (26 pts, 9 rebonds) et Kayla McBride (20 pts) n'ont pas suffi pour guider le club vers un premier sacre en Euroligue.
Un peu plus tôt, Fenerbahçe, devant son public, avait battu Prague (73-69) dans le match pour la troisième place. Un an après sa victoire acquise à domicile, le club tchèque échoue ainsi au pied du podium.
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