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© AFP/Kenzo Tribouillard
Les joueurs de Nanterre célèbrent leur victoire en demi-finale des plays off de ProA contre Chalon-sur-Saône le 22 mai 2013 à Nanterre
Sensation du basket français, Nanterre véhicule une histoire magique mais est aussi une équipe redoutable qui aura toutes ses chances en finale de ProA à partir de la semaine prochaine.
"Il faut arrêter de parler de surprise, de petit Poucet. On fait un championnat merveilleux. On a sorti les premiers de la saison régulière (Gravelines en quarts de finale), et maintenant le champion en titre (Chalon en demi-finale mercredi). C'est une surprise vu notre effectif, notre budget et nos petits moyens. Mais on a montré qu'on développe une belle qualité de jeu. On est une grande équipe de basket", souligne Stephen Brun, l'un des leaders émotionnels d'une équipe qui n'est petite que sur le papier.
Oui, Nanterre présente l'avant-dernier budget de ProA avec ses 2,6 millions d'euros. Oui, son Palais des sports est antédiluvien et ne pourra accueillir la finale car trop modeste. Oui, le club est parti de la Départementale, soit du 13e niveau français, en 1987 pour monter, sans jamais se retourner, jusqu'en haut de l'échelle.
Mais sur le terrain, la JSF est une vraie terreur qui gagne ses matches au panache et qui ne ressemble en rien à ces équipes d'amateurs qui égayent régulièrement la Coupe de France de football.
"Jamais je ne pensais vivre ça. Être en ProA était déjà un rêve complètement utopique. Alors la finale, comment voulez-vous que j'ai pu imaginer ça. Mais ma plus grande fierté, c'est qu'on a gagné en montrant le basket que je veux qu'on développe", note l'entraîneur Pascal Donnadieu, qui était déjà là il y a vingt-six ans lorsque le club a commencé son incroyable ascension.
"Modestie et détermination"
L'aventure de Nanterre cette saison n'a rien d'un concours de circonstances. La JSF a battu Gravelines trois fois sur quatre et Chalon quatre fois sur quatre, en comptant les play-offs et la saison régulière, en pratiquant un jeu enthousiasmant.
Elle a également atteint la finale de la Coupe de France, perdue face aux voisins du Paris-Levallois début mai à Bercy.
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Des joueurs de Nanterre après la victoire en demi-finale des plays off de ProA le 22 mai 2013 à Nanterre
"On a loupé la première finale, on va essayer de ne pas louper la deuxième", affirme Pascal Donnadieu.
Ce sera au meilleur des cinq manches face à Strasbourg ou Villeurbanne, opposés dans l'autre demi-finale.
"Et ce sera à Coubertin", a confirmé le président Jean Donnadieu, le père de Pascal, jeudi après-midi, écartant les pistes de Levallois et de Paris-Bercy encore évoquées la veille par le président de la Ligue nationale (LNB) Alain Béral.
Malgré l'exil, Nanterre ne partira pas battu en finale (29, 31 mai, 4, 8 et 14 juin). Les Franciliens, huitièmes de la saison régulière, n'auront pas l'avantage du terrain mais ont montré qu'ils savaient voyager.
"On va aborder la finale comme on l'a fait jusque-là, avec beaucoup de modestie et de détermination", dit Pascal Donnadieu.
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