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© AFP/EMMANUEL DUNAND
L'Asvel, champion de France en titre mais seulement 8e de la saison régulière, a éliminé le leader monégasque dès les quarts de finale en gagnant vendredi soir le match d'appui (74-71), alors que dans le même temps Strasbourg a éliminé Pau en remportant la belle 72-68.
L'Asvel, champion de France en titre mais seulement 8e de la saison régulière, a éliminé le leader monégasque dès les quarts de finale en gagnant vendredi soir le match d'appui (74-71), alors que dans le même temps Strasbourg a éliminé Pau en remportant la belle 72-68.
En demi-finale, les deux vainqueurs du soir seront opposés l'un à l'autre pour un remake de la finale de l'an dernier, alors que l'autre demie opposera Chalon-sur-Saône au Paris-Levallois.
Le champion en titre villeurbannais avait remporté la première manche sur le Rocher 102-92 avant de s'incliner à domicile 66-71. Porté par son pivot Darryl Watkins (20 points et 12 rebonds), l'Asvel a réussi l'exploit de s'imposer une nouvelle fois sur le parquet de Monaco, déjouant ainsi tous les pronostics.
"On connaît le style de Monaco qui est très agressif. On a joué de la même façon. Ils avaient la pression sur eux", a déclaré Watkins.
Comme l'année dernière, l'équipe monégasque, archi-dominante en saison régulière, voit donc ses ambitions de titre balayées par le club de Tony Parker .
En reprenant un avantage d'un point à une minute de la fin, alors que Villeurbanne comptait dix points d'avance quelques minutes auparavant, Monaco pensait avoir pourtant fait le plus dur.
Mais c'était sans compter le sang-froid de Charles Kahudi aux lancers-francs. L'ailier tricolore n'a pas tremblé pour donner trois points d'avance au champion en titre, forçant ainsi les Monégasques à tenter un tir à 3 points compliqué, et manqué.
"C'est une désillusion complète, mais nous sommes tombés sur une grosse équipe de l'Asvel qui méritait de gagner ce match-là. Il y a des soirs où ça tombe dedans et d'autres où c'est compliqué. On aurait dû jouer plus intelligemment et moins abuser du tir à trois points", a commenté l'arrière de Monaco Yakhuba Ouattara au micro de SFR Sport
- Strasbourg en route vers une 5e finale -
Autre match serré à Strasbourg, où la SIG s'est logiquement imposée à domicile face à une équipe paloise encore émoussée physiquement par les deux premières manches. Après avoir créé l'exploit en remportant le match aller en Alsace après deux prolongations (102-92), les Palois s'étaient écroulés dans leur Palais des sports (83-68).
De retour au Rhénus, ils ont tenu une mi-temps (36-32 à la pause) mais ont lâché prise en seconde période. Avec ses 18 points, le meneur Erving Walker a été le fer de lance de l'attaque strasbourgeoise. En face les efforts de l'expérimenté international français Alain Koffi (14 pts) et de John Cox, le cousin de Kobe Bryant ( 16 pts), n'ont pas suffi.
"On est revenu de loin, on s'est repris au deuxième match là-bas. On a montré du caractère et de la fierté au deuxième match. Aujourd'hui aussi, même si on a eu un peu de mal à entrer dans la rencontre", a déclaré le jeune espoir Frank Ntilikina (18 ans), attendu en NBA dès la saison prochaine.
Les hommes de Vincent Collet ne sont maintenant plus qu'à deux victoires d'une cinquième finale d'affilée.
Jeudi, Paris-Levallois et Chalon-sur-Saône se sont qualifiés pour les demies en remportant leur quart de finale retour, respectivement face à Nanterre (77-71) et Le Portel (88-74).
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