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© AFP/Jean-Francois Monier
Le meneur de Paris-Levallois Andrew Albicy
(d) face au joueur de Nanterre Trenton Meacham lors du trophée des champions de basket, le 25 septembre 2013 à Mouilleron-le-Captif
La Ligue nationale de basket-ball (LNB) a convoqué jeudi les acteurs et témoins de la bagarre qui a éclaté entre Paris-Levallois et Gravelines en ProA le 14 décembre, mettant le basket français en émoi.
Les débordements de ce style sont rarissimes sur les parquets. La rixe a donc légitimement provoqué une avalanche de réactions, protestations et autres actes de contrition.
Jawad Williams, Daniel Ewing (Paris-Levallois), Cyril Akpomedah et Yannick Bokolo (Gravelines) ont déjà raté deux matches de ProA, en attendant la décision de la commission de discipline de la LNB.
La LNB a en revanche levé provisoirement la suspension de Yakhouba Diawara, qui avait assuré n'avoir porté aucun coup et être intervenu uniquement pour "séparer les différents protagonistes".
Les cinq joueurs devaient être au c?ur de longues auditions qui menaçaient de se prolonger tard dans la nuit, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la LNB.
"La commission commencera ses auditions à 19h00. Elle recevra 17 ou 18 personnes et devrait achever ses travaux très tard dans la nuit", a-t-il précisé. La décision sera communiquée vendredi "une fois que les clubs en auront été notifiés".
La rencontre avait été arrêtée à 7 secondes 9/10e de la fin, et son résultat - le Paris-Levallois menait 86 à 78 - n'a pas été homologué.
'Terrible réaction'
A l'origine de l'échauffourée, une altercation opposant l'arrière du P-L Daniel Ewing à son homologue du BCM Yannick Bokolo . La suite avait dégénéré et plusieurs joueurs avaient échangé des coups. L'Américain Jawad Williams, notamment, avait enserré par le cou John Holland, un joueur de Gravelines, pendant une dizaine de secondes.
Après ce pugilat condamné par la LNB, la plupart des protagonistes ont présenté des excuses via Twitter. A commencer par Williams, "sincèrement désolé" pour sa "terrible réaction". "Chacun a ses torts et ses raisons mais moi je n'aurais pas dû réagir", a écrit à son tour Bokolo.
Mais les excuses n'empêcheront sans doute pas les sanctions, qui peuvent être lourdes dans ce genre de cas, allant d'un match de suspension à l'exclusion pour le reste de la saison. Une échelle des punitions sera pour autant respectée en fonction de la gravité des faits, a précisé le président de la LNB Alain Béral, outré par des comportements "qui n'ont rien à voir avec le sport".
Les deux clubs ont eux aussi déploré la bagarre, mais se sont rejeté la responsabilité par communiqués interposés.
La LNB a d'ores et déjà décidé que les 8 dernières secondes devront être disputées avant le 11 janvier. Le règlement stipule que tout match entamé doit aller à son terme. Il reprendra sur le score en vigueur au moment de l'interruption.
Jeudi, Gravelines a cependant indiqué qu'il se réservait le droit de faire appel, précisant qu'il lui restait "deux ou trois jours pour prendre une décision". Le club nordiste voudrait soit voir le résultat homologué pour ne pas se déplacer pour huit secondes, soit rejouer le match entier.
Quant à la date butoir du 11 janvier, elle a été fixée pour permettre d'enregistrer tous les résultats des matches aller avant le tirage au sort, cinq jours plus tard, de la "Leader's cup", compétition qui réunit les 8 premiers de la phase aller.
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