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Le joueur le plus en vue depuis le début des play-offs NBA n'est pas Kevin Durant ou LeBron James , mais Tony Parker , le meneur français des Spurs qui, à l'image de son équipe, surclasse tous ses adversaires.
Avec ses 22 points en 28 minutes de jeu mercredi soir, Parker a fini meilleur marqueur de la deuxième manche de la finale de conférence Ouest remportée par San Antonio 112 à 77 face à Oklahoma City.
Mais c'est une de ses passes qui a suscité le plus de louanges de la part des observateurs, incrédules devant la virtuosité et la vista du champion d'Europe 2013.
Deux minutes à peine après le coup d'envoi, Parker a en effet délivré une improbable passe à l'aveugle en fond de raquette pour son coéquipier brésilien Tiago Splitter qui a trouvé ensuite Tim Duncan .
Marqueur et passeur avec des moyennes de 18,8 pts et 5,5 passes depuis le début des play-offs, Parker est le chef d'orchestre des Spurs.
"C'est lui qui fait carburer notre moteur, il a cette agressivité et cette capacité à trouver ses coéquipiers qui nous font bien jouer en attaque", a savouré Gregg Popovich , l'emblématique entraîneur des Spurs.
- Tête de trident -
"C'est vraiment la tête de notre trident", a ajouté "Pop".
Aux côtés de Tim Duncan et de Manu Ginobili , "TP" a enregistré mercredi sa 111e victoire en play-offs, plus qu'aucun autre trio dans l'histoire de la NBA, plus même que Magic Johson, Kareem Abdul-Jabbar et Michael Cooper, 110 succès avec les Lakers dans les années 1980.
Mieux encore, il ne manque plus qu'une passe décisive à Parker pour entrer dans le club très fermé des joueurs ayant délivré 1000 passes décisives en play-offs dont font partie Michael Jordan , Magic Johnson ou Larry Bird .
A tout juste 32 ans, Parker réalise peut-être la saison la plus aboutie de sa carrière NBA, pas tant par ses statistiques que par le rôle qu'il joue dans la réussite des Spurs cuvée 2014.
"Quand il est arrivé chez nous, c'était un marqueur pur, je ne pensais pas qu'il pouvait passer le ballon", a rappelé Popovich, grand amateur de vins, avant le match N.2.
"Je suis très fier de lui, de la façon dont il a adapté son jeu au fil des années, c'est devenu un +meneur-marqueur+", s'est félicité l'ancien militaire.
- 112 points de moyenne -
Tout un symbole: il a fallu attendre le match N.7 décisif du premier tour des play-offs contre Dallas pour retrouver les Spurs qui avaient dominé la saison régulière avec le meilleur bilan de leur histoire (62 victoires-22 défaites).
Et durant ce match, Parker a marqué 32 points et retrouvé sa fiabilité au tir (57,9%).
Depuis, les Spurs ont balayé les Portland Trail Blazers (4 victoires à une) et ont surclassé à domicile le Thunder de Kevin Durant avec sur les huit derniers matches une moyenne de 112 points inscrits !
S'il se garde bien de tout triomphalisme et rappelle que son équipe n'a pour l'instant fait que le minimum syndical en s'imposant à domicile, Parker peut songer pour sa 13e participation à des play-offs à un quatrième titre NBA après ceux conquis en 2003, 2005 et 2007.
Tout à son bonheur d'être devenu père pour la première fois, il peut aussi avoir dans un coin de sa tête le trophée de meilleur joueur de la finale NBA remporté en 2007.
A condition que son corps lui laisse du répit: pas comme lors de la finale 2013 où, touché aux ischio-jambiers, il n'avait pu empêcher le retour et le sacre de Miami. Une blessure, morale et physique, que Parker rumine depuis presque un an.
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