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Alors que la NBA veut forcer Donald Sterling, suspendu à vie pour propos racistes, à vendre les Los Angeles Clippers, ils sont nombreux à faire part de leur intérêt pour l'équipe de basket, entre anciennes gloires du sport, hommes d'affaires et rappeurs.
La NBA a frappé vite et fort en radiant Sterling à vie et en lui infligeant une amende de 2,5 millions de dollars. Mais la Ligue nord-américaine de basket-ball doit encore mener à bien le troisième volet de ses sanctions, la plus délicate et plus longue sans doute: obliger l'homme d'affaires de 80 ans à passer la main à la tête des Clippers.
Le règlement de la NBA prévoit un tel scénario, mais il doit être approuvé par les trois-quarts des propriétaires des 29 autres franchises de NBA.
Selon le propriétaire des Sacramento Kings, Vivek Ranadive, il est probable "qu'il y aura unanimité des 29 propriétaires" vu l'ampleur qu'a pris cette affaire qui a même poussé Barack Obama à réagir puis à féliciter la NBA. "Le président estime que la NBA a bien fait", a indiqué mercredi un porte-parole.
Mais un autre président de NBA, celui des Minnesota Timberwolves, Glen Taylor, a rappelé que le processus pouvait prendre du temps. "Vendre le club pourrait prendre des mois. mais je ne suis pas inquiet, on y arrivera, car il y a des gens intéressés", a-t-il confié au quotidien Pioneer Press.
- Qui de la réaction de Sterling ? -
La première inconnue concerne Sterling lui-même: le magnat de l'immobilier, éreinté par ses propos enregistrés lors d'une conversation avec une ancienne maîtresse à qui il reprochait "de s'afficher avec des Noirs", n'a toujours pas officiellement réagi aux sanctions de la NBA.
Sterling est connu pour être procédurier et avec sa fortune estimée à 1,9 milliards de dollars, il pourrait très bien se lancer dans une longue et coûteuse procédure en justice contre la NBA.
"Le boulot n'est pas encore terminé", a ainsi redouté LeBron James , la star de Miami. "Les propriétaires doivent jouer leurs rôles, peu importe le temps qu'il faudra et l'argent que cela coûtera, il faut s'en débarrasser".
L'autre inconnue concerne le montant de la franchise achetée en 1981 par Sterling pour 12 millions de dollars. Le magazine Forbes l'a récemment estimé à 575 millions de dollars.
Malgré l'affaire qui a incité plusieurs partenaires financiers et sponsors à quitter le navire, malgré un palmarès vierge de tout titre NBA, le ou les repreneurs devront mettre beaucoup plus sur la table: les droits TV vont être prochainement renégociés et de l'avis de tous les observateurs, ils seront beaucoup plus rémunérateurs pour les clubs.
- Oprah Winfrey intéressée -
Mais en dépit d'une jolie somme, ils sont nombreux à avoir flairé la bonne affaire et/ou affiché leur volonté de rendre service au monde du basket en prenant la suite de Sterling.
Magic Johnson est l'un d'entre eux: il est directement concerné par l'affaire, puisque Sterling a fait ses déclarations après avoir vu une photo de l'ancien meneur des Los Angeles Lakers aux côtés de son ancienne maîtresse. Et en dévoilant les sanctions contre l'octogénaire, le grand patron de la NBA Adam Silver lui a fait un appel du pied en déclarant "qu'il serait le bienvenu dans le cercle des propriétaires NBA".
Johnson, qui est l'un des actionnaires de l'équipe de base-ball des Los Angeles Dodgers, a d'ailleurs indiqué sur son compte Twitter qu'il "aimerait un jour devenir propriétaire d'une franchise NBA".
Mais il n'est déjà pas seul. Le boxeur Floyd Mayweather, champion WBC et WBA des super-welters, invaincu en 45 combats, et Oscar de La Hoya, devenu promoteur, se sont mis sur les rangs.
Les noms de David Geffen, fondateur des Dreamworks, Larry Ellison, grand patron d'Oracle, et Oprah Winfrey, ancienne prêtresse de la télévision américaine, ont aussi été cités.
Tout comme la star du rap Sean "Diddy" Combs, qui est allée plus loin: "Je serai toujours supporter des (New York) Knicks, mais je suis un homme d'affaires #DiddyAchèteLesClippers #DonnezVotrePrix".
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