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© AFP/Jason Miller
La star des Cavaliers LeBron James
, le 26 septembre 2016 à Cleveland
Dunks, paniers et billets verts... La NBA, dont la saison 2016-17 débutera mardi, est l'un des championnats les plus rentables au monde, mais, aux Etats-Unis, il est dans l'ombre des mastodontes du football américain (NFL) et même du baseball (MLB).
. Salaires
LeBron James est de loin le joueur le mieux payé de NBA, mais il ne rivalise pas avec les stars de la NFL et de la MLB.
La mégastar de Cleveland, vainqueur du titre NBA en 2016, a recu la saison dernière un salaire annuel de 23,2 millions de dollars qui va grimper à 30,1 M USD cette saison, quand le quarterback des Carolina Panthers Cam Newton touche 41,1 millions de dollars, prime de signature inclue, et le lanceur-vedette des Los Angeles Dodgers Clayton Kershaw 31,2 millions de dollars par an.
Le joueur le mieux payé de la Ligue nationale de hockey sur glace (NHL), le Canadien Sidney Crosby, vainqueur de la Coupe Stanley 2016 avec Pittsburgh, reçoit, lui, un salaire de 10,9 millions de dollars par an.
Il n'y a pas que pour les plus gros salaires que la NBA est dans l'ombre de la MLB et de la NFL: si on calcule le salaire moyen des 100 joueurs les mieux payés de chacun de ces championnats, comme l'a fait le site spécialisé Spotrac, le salaire moyen en MLB s'élevait en 2015 à 16,4 millions de dollars, contre 12,7 M pour les costauds du football américain et 11,9 M pour leurs collègues du basket.
En revanche, les stars de la NBA sont sans rivaux en matière de partenariats et contrats de sponsoring: les revenus pour 2016 de "King James" grimpent ainsi à 77,2 M USD selon le magazine Forbes, qui en fait le troisième sportif le mieux payé de la planète derrière deux footballeurs (le ballon rond, pas le football américain!), le Portugais Cristiano Ronaldo (Real Madrid, 88 M USD) et l'Argentin Lionel Messi (FC Barcelone, 81,4 M USD).
© AFP/Thomas SAINT-CRICQ, Iris ROYER DE VERICOURT, Kun T
NBA: saison 2016-2017
. Fréquentation
Avec ses 2.430 matches de saison régulière, la MLB a attiré en 2016 73,1 millions de spectateurs, plus qu'aucun autre championnat dans le monde, avec une fréquentation moyenne de 30.168 spectateurs par match.
Mais c'est la NFL qui, de loin, domine le sport professionnel, nord-américain et mondial, en termes de fréquentation moyenne: avec seulement seize matches de saison régulière par équipe au calendrier et des stades géants, chaque rencontre NFL attire une moyenne de 68.400 spectateurs par match.
La NBA s'est "contentée", elle, en 2015-16, de 22 millions de spectateurs pour une fréquentation moyenne de 17.864 spectateurs par match, tandis que la NHL n'est pas loin (21,5 millions de spectateurs et 17.481 spectateurs par match en 2015-16).
A titre de comparaison, la très populaire Premier League anglaise a attiré en 2015-16 un total de 13,8 millions de spectateurs, pour une moyenne de 36.451 spectateurs par match.
. Audiences et droits TV
A la télévision américaine aussi, la NBA n'arrive pas à rivaliser avec la NFL: l'audience moyenne d'un match NBA est de 7,3 millions de téléspectateurs, contre 16,6 millions pour une rencontre NFL.
Les chiffres donnent le vertige lorsqu'on compare les audiences de la finale NBA et du Super Bowl: la finale 2016 entre Cleveland et Golden State a été suivie en moyenne par 20,3 millions de téléspectateurs, avec une pointe à 31 millions pour le septième et dernier match remporté par les Cavaliers.
Le dernier Super Bowl a attiré une moyenne de 111,9 millions de téléspectateurs, ce qui en fait l'événement sportif annuel le plus regardé au monde (la dernière finale de Coupe du monde de football, en 2014, a elle été suivie par un milliard de téléspectateurs sur la planète).
© AFP/Simon MALFATTO, Kun TIAN
La NBA dans l'ombre du football américain
Conséquence, la NBA et la NFL ne boxent pas dans la même catégorie pour les droits TV: la NFL reçoit de ses différents diffuseurs 7,2 milliards de dollars par an, et ce jusqu'en 2022, tandis que la NBA inaugure cette saison un nouveau contrat qui lui garantit 2,7 Mds de dollars par an jusqu'en 2025, contre 930 millions dans le précédent contrat.
La MLB reçoit 1,5 milliard de dollars par an (4 millions de téléspectateurs par match), bien plus que la NHL (633 M USD, 1,8 millions de téléspectateurs).
. Valorisation
Avec ses stades gigantesques, son contrat TV XXL et son Super Bowl, produit d'appel sans rival dans le monde, la NFL est de loin le championnat le mieux valorisé par le magazine économique Forbes.
Sa valorisation a grimpé en 2016 à 74,8 milliards de dollars, soit 2,3 Mds de dollars par franchise. Selon Forbes, la MLB est mieux valorisée que la NBA avec une valeur totale de 38,6 milliards de dollars (1,3 Md USD par franchise), contre 37,4 milliards (1,2 Md USD par franchise NBA).
La NHL ne soutient pas la comparaison avec une valorisation totale de 15,2 milliards de dollars, soit 500 millions par équipe.
Selon Forbes, les Dallas Cowboys sont l'équipe qui a le plus de valeur au monde (4,2 Mds USD), devant le Real Madrid (3,65 Mds USD) et le FC Barcelone (3,55 Mds USD), deux fleurons du foot européen. Autre poids lourd du foot, Manchester United, longtemps référence du sport-business, est 5e (3,32 Mds USD) de ce classement monopolisé par les franchises américaines, comme les New York Yankees (baseball, 3,4 Mds USD), les New York Knicks (basket, 3 Mds USD), les Washington Redskins (football américain, 2,85 Mds USD), les New York Giants (football américain, 2,8 Mds USD) et les Los Angeles Lakers (basket, 2,7 Mds USD).
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