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Miami contre Indiana à l?Est, San Antonio contre Oklahoma City à l?Ouest, les finales de conférence, dernières marches avant la grande finale NBA, opposent à partir de dimanche les meilleures équipes de la saison et des quatre dernières années.
Malgré un premier tour présenté comme l'un des plus indécis et passionnant de l'histoire, les play-offs 2013-14 ont accouché d'un dernier carré qui a respecté la logique.
Le double tenant du titre Miami peut toujours viser le "three-peat", la passe de trois que seuls cinq équipes ont réussi auparavant.
Le Heat n'a eu besoin que de neuf matches pour atteindre la finale de la conférence Est après avoir balayé Charlotte au 1er tour (4-0) et surclassé Brooklyn (4-1).
Avec sa star LeBron James en mode MVP (30 pts et 7,1 rebonds par match depuis le début des play-offs), Miami fait figure de grand favori face à Indiana.
Le "Big Three" avec James, Dwyane Wade (17,9 pts par match de play-offs) et Chris Bosh (14,6 pts) devrait faire plier sans mal les Pacers qui ont eux laborieusement écarté Atlanta (4-3) et Washington (4-2).
Seule réserve pour le Heat, la contribution de son banc est réduite et ne peut compenser un jour sans du "Big Three".
Les Pacers, de leur côté, ont certes atteint la finale de conférence, comme en 2013 (défaite 4 à 3 face à Miami), mais ils n'ont pas fait forte impression. Ils se sont certes repris après un mois d'avril catastrophique mais leur bilan sur les deux derniers mois est tout juste équilibré avec 14 victoires et autant de défaites.
Plus grave, leur suprématie à domicile (seulement 6 défaites à domicile en saison régulière, meilleur bilan de NBA) relève de l'histoire ancienne, puisqu'ils ont perdu quatre de leur sept matches à domicile depuis le coup d'envoi des play-offs.
L'inconnue Parker
"On attend ce duel depuis l'an dernier. Certes, nous n'avons pas suivi le même chemin que Miami pour arriver en finale, mais nous sommes prêts", a assuré David West.
L'ailier des Pacers a réussi à lui seul ou presque (14,6 pts) à sortir son équipe du gouffre où elle semblait s'enfoncer sur fond de rumeurs de profondes mésententes entre joueurs. Il a notamment relancé Roy Hibbert, complétement transparent lors du 1er tour.
Mais cela risque d'être insuffisant face à Miami.
La finale de la conférence Ouest semble beaucoup plus équilibrée avec d'un côté le duo Kevin Durant /Russell Westbrook et la jeunesse d'Oklahoma City, et de l'autre un implacable collectif géré d'une main de fer par Gregg Popovich et l'expérience des Spurs.
Déjà élu meilleur joueur de la saison (MVP), Durant rêve à 25 ans d'offrir à OKC le premier titre NBA de son histoire. Mais le Thunder sera sans doute privé de Serge Ibaka, touché à un mollet.
San Antonio tient pour sa part peut-être la dernière chance de remporter un titre avec le trio Parker-Duncan-Ginobili.
La meilleure équipe de la saison régulière (62 victoires, 20 défaites) a perdu cette saison ses quatre confrontations face au Thunder et aborde ce duel, réédition de la finale de conférence 2014 perdue en six matches, avec une petite incertitude.
Parker, impeccable depuis le début de la phase finale (19,3 pts par match), s'est blessé à l'ischio-jambier gauche lors du match N.5 contre Portland mais les nouvelles sont rassurantes et les Spurs savent qu'ils ont besoin de leur meneur français.
"Pour aller en finale, on a besoin de Tony", a reconnu Manu Ginobili . "OKC est une équipe qui joue très, très bien au basket. Ça ne va pas être facile", a d'ailleurs reconnu Parker.
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