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© AFP/Frederic J. BROWN
Le meneur de San Antonio, Tony Parker
(d), à la lutte avec Jose Calderon
des Los Angeles Lakers, le 19 novembre 2016 à Los Angeles
A 34 ans, pour sa seizième saison en NBA, Tony Parker a endossé un nouveau rôle à San Antonio: il est le dépositaire du style "Spurs" et relais de Gregg Popovich qui compte encore plus sur son meneur français après le départ à la retraite de Tim Duncan .
Quand on touche à "TP" (prononcer tipi), Popovich sort ses griffes.
"Les statistiques ne disent pas tout", avait asséné vendredi, avant la victoire face aux Lakers (116-107), l'emblématique entraîneur des Spurs aux journalistes qui l'interrogeaient sur les "stats" en retrait de Parker.
"Il est énorme, il nous stabilise et nous organise sur le terrain, c'est un incroyable leader, surtout en l'absence de +Timmy+ (Duncan)", avait insisté "Pop".
Même s'il a égalé son record de la saison avec 16 points contre les Lakers, Parker tourne à une moyenne de 9,6 points par match depuis fin octobre, alors qu'il était le meilleur marqueur des Spurs en 2010-11 (17,5 pts par match), 2011-12 (18,3 pts), 2012-13 (20,3 pts) et 2013-14 (16,7 pts).
Depuis deux saisons et l'avénement de Kawhi Leonard, puis l'arrivée de LaMarcus Aldridge en 2015, son rôle a changé: il n'est plus marqueur, mais "démarqueur" et le départ à la retraite de Duncan après 19 saisons a encore accentué cette évolution.
"Avec le départ de Duncan, c'est clair que je dois être plus que jamais le leader de cette équipe, je parle beaucoup sur le terrain et lors des temps-morts pour être sûr qu'on soit bien en place", explique le joueur le plus titré du basket français.
"Je dois impliquer mes coéquipiers, faire les bonnes passes, mettre les bons systèmes en place, être sûr quand Kawhi (Leonard) est +chaud+ de lui faire la passe, ou quand c'est Gasol ou Aldridge", détaille-t-il.
- La philosophie Spurs -
© AFP/Frederic J. BROWN
Le meneur de San Antonio, Tony Parker
(d), tente de franchir la défense des Los Angeles Lakers, le 19 novembre 2016 à Los Angeles
Pour certains observateurs, le quadruple Champion NBA n'est pourtant plus l'indiscutable meneur de la franchise texane.
Le magazine Sports Illustrated ne l'a ainsi pas inclu dans son son classement des 100 meilleurs joueurs actuels de NBA, alors que Parker en occupait la 4e place il y a seulement deux ans.
L'intéressé, dont le début de saison a été perturbé par une grosse entorse au genou droit, ne s'en offusque pas le moins du monde: "J'en m'en fous, ce qui m'intéresse, c'est de gagner un titre", balaye-t-il.
"Je n'ai plus d'objectifs personnels, le plus important pour moi, c'est de tout donner pour l'équipe, j'essaie de faire mon maximum", insiste le N.9 des Spurs.
"Il a toujours été un peu sous-apprécié, même quand il était plus jeune et qu'il nous faisait gagner des titres, il était rarement rangé parmi les meilleurs meneurs de ce championnat, ce qui m'a toujours fait rire", avait regretté en début de semaine Popovich.
Avec Manu Ginobili , à San Antonio depuis 2001, comme Parker, ils incarnent le style de jeu des Spurs comme ils l'ont montré durant une 3e période de haute volée avec une belle circulation du ballon contre les Lakers.
"On a beaucoup de nouveaux, il faut montrer à tout le monde la philosophie Spurs (...) tu ne peux pas remplacer un joueur comme Tim Duncan , il faut juste faire les choses différemment", rappelle-t-il.
"Il y a beaucoup de talent dans cette équipe, il faut savoir comment la mayonnaise va prendre, mais cela se passe bien, on progresse", note avec appétit Parker, qui a mis fin à sa carrière en équipe de France après les JO-2016 de Rio.
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