Happy Birthday : |
Quand d'autres stars NBA collectionnent les tatouages et rivalisent d'extravagances vestimentaires, Stephen Curry , qui peut conduire Golden State à conserver son titre dans la nuit de lundi à mardi, arbore sa foi et ses convictions qui en font un joueur hors normes sur les parquets, et en dehors.
Elles sont le signe de la réussite, sportive et économique d'un joueur NBA. Comme LeBron James , dont les Cleveland Cavaliers, menés trois victoires à un par les Golden State Warriors, sont au bord de la défaite dans la finale 2016, ou le légendaire Michael Jordan , Curry a des baskets qui portent son nom.
Le dernier modèle dévoilé cette semaine par Under Armour lui a valu bien des quolibets sur les réseaux sociaux ou dans les émissions satiriques du soir de la télévision américaine: les "Curry 2" sont banalement blanches, sobres, voire ternes, à son image.
A 28 ans, le meneur de Golden State est en train de se faire une place de choix dans l'histoire de la NBA, mais laisse volontiers les premiers rôles à LeBron James , archétype de la superstar "made in NBA" bodybuildée et à l'égo sur-dimensionné.
"Je ne veux pas être le visage de la NBA, détrôner LeBron James ou je ne sais quoi encore, ce n'est pas pour cela que je joue au basket", avait-il rappelé avant le coup d'envoi de la finale 2016.
- Riley, la coqueluche -
"Ce qui m'intéresse, c'est de gagner des bagues (de Champion NBA), c'est là que la conversation s'arrête pour moi", avait poursuivi le meilleur marqueur de la saison régulière 2015-16 (30,1 pts par match) qui a reçu pour la deuxième année consécutive le trophée de meilleur joueur de NBA.
Sa fierté, plus encore que son palmarès ou sa réussite éconmique --il n'occupe "que" la 69e place du classement des sportifs les mieux payés de la planète du magazine Forbes avec 23,6 millions de dollars amassés en 2016--, c'est sa famille.
"Rien n'est plus important à ses yeux que sa femme et ses enfants, ce n'est pas une façade", assure son coéquipier Draymond Green, le grand absent du match N.5, suspendu après une altercation avec "King James".
Avec Ayesha, qu'il a rencontrée au lycée et qu'il a épousée en 2011, il forme la famille modèle américaine: ils ont deux enfants, une fille, Riley, devenue lors de la finale 2015 la coqueluche de tout un pays pour avoir volé la vedette lors des conférences de presse à son champion de père, et un fils, Ryan.
Les Curry, qui vivent dans un confortable et luxueuse villa de Walnut Creek, non loin d'Oakland, sont aussi unis par leurs convictions religieuses: le dimanche, il suivent encore par internet les offices de leur église, la Central Church of God, à Charlotte (Caroline du Nord) où ils ont grandi.
- "Il reste le même" -
"Cela me permet de garder les pieds sur terre, cela me permet des rester concentré: alors que plein de choses folles se passent autour de moi, ma foi ne change pas, ma famille non plus, je reste moi-même et j'apprécie ce que je vis", a-t-il expliqué au magazine sur internet The Undefeated.
Il lui a fallu avoir foi en son talent quand sa carrière NBA a été freinée à ses débuts, en 2009, par des blessures à répétition aux chevilles, ou quand les observateurs ne lui prédisaient pas un brillant avenir à cause de son physique de gringalet à côté des autres costauds de la NBA (1,91 m, 86 kg).
Mais "Baby Face" (littéralement gueule d'ange), fils d'un ancien joueur de NBA passé par Cleveland, Toronto et Charlotte dans les années 1990, a toujours cru en lui: il est devenu cette saison la référence ultime des paniers à trois points avec 402 tirs primés réussis.
"Je suis devenu bon à ignorer ce que disent les gens de moi", a-t-il confié, sans animosité, à The Undefeated.
"C'est ce qui est bien avec +Steph+, a résumé son entraîneur Steve Kerr . Qu'il joue bien ou mal, qu'il soit critiqué ou adulé, il reste le même".
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