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Pour sa cinquième saison en NBA à Washington, Kevin Séraphin n'a pas encore gagné ses galons de titulaire, mais il prend de plus en plus d'importance dans une équipe en plein renouveau.
A 25 ans, il pourrait s'impatienter et se dire que son avenir est ailleurs que dans la capitale fédérale américaine.
Mais le pivot de 2,06 m n'est pas du genre à se lamenter: "Je fais ce qu'on me demande et je pense que je le fais plutôt bien", explique celui qui est passé par Cholet avant de vivre le rêve américain dès 2010 à 19 ans.
"Je ne me plains pas, je prends ce qu'on me donne et je fais mes +stats+. Et le plus important, c'est qu'on gagne", sourit "Mister K".
Les Wizards sont en effet l'une des équipes surprises de la première moitié de la saison 2014-15.
Ils pointent à une très prometteuse 3e place de la conférence Est avec 31 victoires pour 16 défaites.
Barré à son poste par deux "clients", le Brésilien Nene et le Polonais Marcin Gortat, l'intérieur français fait mieux que se défendre et grignotte du temps de jeu match après match.
Il tourne à 15,5 minutes par match, soit une nette progression par rapport à la saison dernière (10,9 min par match). Ses moyennes de points (7,1) et de rebonds (3,4) ont également bondi.
"Ce qui est bien, c'est que mon temps de jeu est constant alors que la saison dernière, je jouais trois minutes par-ci, dix minutes par-là", apprécie-t-il.
- Fin de contrat -
Le 13 janvier, il a réussi son meilleur match de la saison, contre ni plus ni moins que le champion en titre San Antonio où évoluent deux de ses coéquipiers en équipe de France, Tony Parker et Boris Diaw .
Contre les Spurs terrassés 101-93 par les Wizards, Séraphin a marqué 17 points en 20 minutes avec une impressionnante réussite de 75% au tir, sans oublier huit rebonds.
Parker et Diaw n'ont pas manqué de le féliciter: "Il s'améliore saison après saison, il travaille dur et il est en train de se trouver", avait alors souligné le meneur des Spurs et de l'équipe de France.
La saison 2014-15 est capitale pour le Guyanais dont le contrat avec les Wizards expire en juin.
Privé, à la demande de son équipe, de la Coupe du monde 2014, après avoir déjà manqué l'Euro-2013 remporté par la France, Séraphin a passé un cap durant l'été.
Il a travaillé comme jamais sa condition physique, consolidé son genou gauche qui lui avait donné des soucis la saison dernière (arthroscopie) et s'est attaché les services d'un diétiticien.
"Je me sens bien dans cette équipe, on est dans un processus de construction depuis l'arrivée de John Wall", souligne-t-il
"L'idée, c'est de changer l'image des Wizards, cela passe par les résultats, cela passe par la gagne", savoure le N.13 des Wizards.
Son avenir personnel passe pour le moment au second plan, car la saison en cours pourrait se terminer en beauté.
"Les play-offs sont quasi assurés. On peut aller en finale: dans notre conférence, il y a à Atlanta qui fait quelque chose de grand en ce moment, mais personne n'est au-dessus du lot", rappelle-t-il.
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