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© AFP/Frederic J. Brown
Tim Duncan
tente de déborder LeBron James
, lors du match N.3 de la finale NBA, le 11 juin 2013 à San Antonio
San Antonio a infligé hier soir sur son parquet une correction à Miami (113-77), douché par une pluie de paniers à trois points, pour mener 2 à 1 en finale NBA avant le match N.4 demain.
Avec cet éclatant succès, San Antonio a effacé sa déroute de dimanche à Miami (103-84) et renversé la dynamique de la finale tout en préservant l'avantage du terrain qu'il avait gagné en Floride au premier match (92-88).
Les Spurs, à la défense collective bien rodée, n'ont pas eu besoin de "Big Three", qui a cédé la vedette à un "Small Three", avec l'arrière Danny Green, l'ailier remplaçant Gary Neal et l'homme à tout faire Kawhi Leonard.
Green a fini meilleur marqueur de la rencontre avec 27 points, dont 7 sur 9 à trois points, deux jours après avoir signé un 5 sur 5 à trois points. Pas mal pour un joueur de 25 ans déjà "coupé" (remercié) trois fois en NBA.
Neal a ajouté 24 points (6 sur 10 à trois points) et l'intérieur Leonard, 21 ans seulement, a excellé aux deux bouts du terrain (14 pts, 12 rebonds, 4 interceptions), s'occupant du cas LeBron James comme s'il était un vétéran.
Sous l'impulsion de Green et Neal, San Antonio a établi un record de paniers à trois points en finale (16) pour finir avec le troisième plus gros écart de l'histoire en finale (+36).
"La défense de Miami se concentre sur moi ou sur Tim, c'est donc aux autres joueurs de l'équipe de mettre des tirs, a expliqué Tony Parker . Et c'est ce qu'ont fait Gary (Neal) et Danny (Green), ils ont été monstrueux, ce sont eux qui nous font gagner le match."
"Pour gagner des titres, il faut que les +role player+ (les joueurs d'appoint) jouent bien", a rappelé le Français (8 passes et 6 points en 27 minutes), qui n'a joué que huit minutes après la mi-temps en raison d'un problème aux ischio-jambiers. Il doit passer des examens mercredi.
James "assume"
© AFP/Frederic J. Brown
LeBron James
tente de déborder Kawhi Leonard, lors du match N.3 de la finale NBA, le 11 juin 2013 à San Antonio
LeBron James (15 points, à 7 sur 21 aux tirs, 11 rebonds et 5 passes) a été supplanté défensivement par Leonard et n'a pas shooté un lancer franc.
Quand il s'est réveillé en toute fin de troisième quart-temps, avec 9 points d'affilée (4 sur 4 aux tirs) en 1 min 30 sec pour remettre Miami à 15 points (78-63), Leonard était sur le banc... Avant ce passage, le "King", qui n'a vraiment rien de royal depuis deux matches, était à 2 sur 13 aux tirs (4 pts).
"Je ne peux pas jouer comme ça et espérer que l'équipe gagne. J'assume ma performance", a dit +LBJ+, qui enregistre 16,5 pts de moyenne dans cette finale. Une misère.
Les Spurs ont pris la direction des opérations d'entrée avec Tony Parker à la baguette (7 passes décisives à la mi-temps) mais sans se détacher.
Le Heat s'est effondré à partir du troisième quart-temps, incapable d'empêcher les Spurs de tirer à longue distance et de se montrer créatif en phase offensive.
Les Spurs ont entamé la troisième période par un 9-2 et la dernière par un 8-0. Neal et Green ont converti six paniers à trois points en six minutes dans ce dernier quart-temps pour couper les jambes de Miami, alors que Parker et Duncan étaient sur le banc. Duncan s'est bien ressaisi (12 pts, 14 rebonds dont 7 offensifs, 2 contres) après son match N.2 catastrophique (3 sur 13 aux tirs).
Le score était de 102-71 à six minutes de la fin quand l'entraîneur de Miami Erik Spoelstra a déposé les armes et sorti ses meilleurs joueurs.
"Je n'ai pas reconnu mon équipe sur le parquet. Les Spurs ont été une classe au-dessus de nous, on a eu ce qu'on méritait", a dit Spoelstra. Le Heat n'avait encore jamais été mené de bout en bout cette année en play-offs.
"Ils nous ont botté les fesses dans le troisième quart-temps et ensuite la frustration s'est installée", a résumé Dwyane Wade (16 pts, 4 interceptions), un des rares Heat avec Mike Miller (5 sur 5 à trois points) à avoir surnagé.
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