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© AFP/Jason Miller
Evan Fournier
avec l'entraîneur de l'Orlando Magic Frank Vogel, le 5 octobre 2016 à Cleveland
Même si ses statistiques personnelles s'envolent, Evan Fournier , l'arrière français d'Orlando, cache difficilement sa frustration: le Magic est coincé à la 12e place de la conférence Est et s'éloigne petit à petit des play-offs.
Contre les Lakers dimanche au Staples Center, Fournier et ses coéquipiers ont livré en quarante-huit minutes un condensé de leur saison: ils ont compromis leurs chances dès le premier quart-temps en encaissant 40 points, avant de revenir dans le match, pour finalement s'incliner nettement 112 à 95.
"En ce moment, ce n'est pas la joie. Ce qui nous manque, c'est de la constance pendant quatre périodes et cela se répète match après match", analyse Fournier qui a fini la rencontre avec 19 points.
"C'est clairement très frustrant. On est capable de gagner à San Antonio et de perdre chez nous face à Phoenix", regrette-t-il, comme cela a été le cas en l'espace de quelques jours en novembre dernier, contre un candidat au titre, puis l'une des plus mauvaises équipes de la conférence Ouest.
Résultat, Orlando n'affiche à son bilan que 16 victoires en 39 matches et fait partie des déceptions de la saison 2016-17.
- La mayonnaise ne prend pas -
La franchise floridienne avait pourtant frappé fort en recrutant cet été au poste d'entraîneur Frank Vogel qui avait conduit Indiana en finale de conférence en 2012-13 et 2013-14, et en musclant son effectif avec Serge Ibaka, D.J. Augustin ou Bismack Biyumbo.
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Evan Fournier
, le 7 novembre 2016 à Chicago face aux Bulls
"Il y avait beaucoup d'espérance en début d'année avec un coach très réputé et de bons vétérans, mais la mayonnaise a un peu de mal à prendre", admet Fournier qui a de son côté signé un nouveau contrat de cinq ans d'une valeur de 85 millions de dollars avec le Magic.
"Ce n'est jamais évident de recommencer à zéro avec sept nouveaux joueurs et un nouveau système, mais on devrait faire quand même faire mieux que cela", insiste l'arrière, passé par Nanterre et Poitiers.
"Les play-offs, ce n'est pas encore compromis, mais on s'en éloigne. On sait que dans la conférence Est, cela jouera autour des 50%, on est à sept victoires derrière, cela commence à faire beaucoup", constate-t-il.
A 24 ans, Fournier réalise pourtant sa meilleure saison depuis son arrivée en NBA à Denver en 2012.
- 'More Champagne' -
Il est le meilleur marqueur de son équipe avec une moyenne de 17,5 points par match, en nette progression par rapport à la saison dernière (15,4 pts) où il était le Français de NBA le plus prolifique.
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Un tir à trois points d' Evan Fournier
, le 13 avril 2016 à Charlotte face au Hornets
Mais il veut plus, d'autant que son rendement a été affecté par une blessure au pied droit (talonnade) qui l'a privé de cinq matches entre fin décembre et début janvier.
"Depuis que je suis en NBA, je continue de progresser, c'est le fruit de mon travail, mais j'attends plus. Quand tu es joueur, tu veux gagner des titres, je suis concient qu'on ne sera pas Champion NBA cette année, mais j'ai envie de connaître les play-offs avec le Magic", rappelle-t-il.
Six mois après son inattendue non-sélection pour les JO-2016, Fournier pense à l'équipe de France et à l'Euro-2017 (31 août-17 sept), sans vraiment y penser.
"Que je sache, je n'ai pas pris ma retraite internationale", sourit l'arrière aux 40 sélections.
"Mais c'est difficile de passer à autre chose", admet-il à propos de son éviction pour Rio.
© AFP/ANDY LYONS
Evan Fournier
, le 31 mars 2016 à Indianapolis lors du match Indiana Pacers - Orlando Magic
"Mais là pour le moment, je ne pense pas à l'Euro, j'ai d'autres choses à gérer, je suis concentré sur ma saison en NBA. C'était déjà comme cela l'année dernière pour les Jeux: quand je suis dans un truc, je donne tout", rappelle celui dont le surnom en NBA est "More Champagne".
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