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© AFP/Christian Petersen
Nicolas Batum
, de Portland, (avec la balle) lors d'un match de NBA contre Phoenix, le 27 novembre 2013, en Arizona
Les Trailblazers de Portland, qui sortent de deux saisons médiocres, occupent la première place d'une Conférence Ouest pourtant très relevée et s'imposent comme la grande surprise du début de saison en NBA.
Les Blazers (15 victoires, 3 défaites), loués pour leur jeu de passes et leur application en défense, partagent la tête de leur Conférence avec les San Antonio Spurs, des habitués du haut de tableau.
Seul Indiana (15v-2d), que Portland a battu lundi dans un match au sommet qui avait été qualifié ironiquement de "finale NBA avant l'heure" par le Français Nicolas Batum , fait mieux pour l'instant. Et la NBA vient de désigner Terry Stotts entraîneur du mois de novembre en Conférence Ouest.
"Tout ça n'est pas un hasard, assure LaMarcus Aldridge, le leader de l'équipe (22,7 points, 9,6 rebonds de moyenne). On est en pleine confiance. On peut se mesurer à n'importe qui dans cette Ligue. Les gars sont à leur top en ce moment."
Batum (en moyenne 13,4 points, 6,3 rebonds et 5,1 passes par match) sait que la franchise de l'Oregon n'était pas attendue à ce niveau cette saison. L'ambition affichée était de retrouver les play-offs après deux années moribondes, avec notamment la plus longue série de défaites de l'histoire du club la saison dernière (13).
Cet été, la franchise détenue par Paul Allen, le co-fondateur de Microsoft, a réussi à retenir Aldridge, son intérieur deux fois All Star qui commençait à se lasser des performances du club. Il aussi remédié aux faiblesses de son effectif et à s'attaquer au chantier de sa défense.
"On n'est pas encore au top défensivement (11e en NBA, ndlr) mais on est mieux que l'année dernière (21e), c'est sûr. De toute façon, toutes les équipes qui gagnent font partie du top 10 dans le secteur défensif," prévient Batum.
"Le jour et la nuit"
Ces progrès s'expliquent notamment par l'arrivée de Robin Lopez. Le pivot est certes moins doué que son jumeau Brook, l'intérieur All Star des Brooklyn Nets. Mais il apporte plus de 8 points et 8 rebonds par match.
L'état d'esprit général aussi a changé. "Ce que j'aime, c'est que désormais dans les temps morts, les joueurs insistent sur le travail défensif", explique Stotts. "Ils ont compris qu'il fallait bloquer les actions adverses et pas seulement chercher à marquer."
L'autre ajustement a concerné le banc. "C'est le jour et la nuit", constate Aldridge. Le cinq majeur peut désormais s'appuyer sur des remplaçants d'expérience. Un vétéran comme le meneur Mo Williams apporte ainsi 9 points en moyenne par match.
"Ils ont fait de nous une équipe plus tenace. Dans des situations tendues, ils nous calment parce qu'ils sont déjà passés par là", se réjouit Damian Lillard, le meneur de 23 ans, désigné meilleur "rookie" de la saison dernière (20,4 points, 5,7 passes en moyenne par match cette saison).
Comme contre Indiana lundi (106-102) ou chez les Lakers dimanche (114-108), les Blazers gagnent des matchs serrés qu'ils auraient sans doute lâchés la saison dernière.
Mais pour espérer un premier titre depuis 1977, il leur faudra progresser aux tirs (45% de réussite) et surtout en constance, tant l'écart moyen (+5) de leurs victoires illustre leur incapacité à tuer les matches.
"Quand tu es à +20, il faut en profiter et garder l'avantage, regrette Batum. Les Spurs sont les maîtres en la matière. Nous, c'est ce qu'on doit apprendre à faire."
Lillard confirme: "Ce que nous faisons bien offensivement, il faut le faire plus régulièrement. Nous sommes une bonne équipe mais nous avons encore beaucoup de secteurs à améliorer."
Prochain test mercredi contre Oklahoma City (12v-3d), un des favoris d'un Ouest encore densifié par l'émergence de Portland.
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