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© AFP/Brendan Smialowski
Le meneur de San Antonio Tony Parker
défie l'ailier de Miami LeBron James
lors de la victoire des Spurs au match 1 des finales NBA à Miami le 6 juin 2013
Tony Parker a servi un récital dans le dernier quart temps, avec 10 points et un panier décisif sous le nez de LeBron James qui restera dans les annales, pour permettre à San Antonio de débuter la finale de la NBA par une précieuse victoire jeudi à Miami (92-88).
Les Spurs ont pris l'avantage du terrain dans cette série au meilleur des sept matches, dont le deuxième sera joué lieu dimanche, de nouveau à Miami.
Le meneur de jeu des Spurs, qui a marqué 21 points (meilleur marqueur du match), distribué 6 passes décisives, effectué 2 interceptions et n'a perdu aucun ballon, a fait pencher la balance dans le dernier quart temps en marquant 10 points, dont le tir qui a scellé la victoire des Spurs à cinq secondes de la fin, alors que Miami avait mené pendant l'essentiel de la rencontre.
Il restait trente secondes à jouer et Miami n'était qu'à deux points des Spurs (90-88) quand Parker s'est retrouvé balle en mains face à un défi de taille en défense, LeBron James . Le Français, déséquilibré et dérouté, a failli perdre la balle à plusieurs reprises avant de tenter à la fin des 24 secondes un tir en extension qui est rentré avec l'aide de la planche, scellant le sort du match. Bouche ouverte, "TP" a lâché un énorme cri de satisfaction.
© AFP/Christian Petersen
Les trois leaders de San Antonio Manu Ginobili
(g), Tony Parker
(c) et Tim Duncan
(d) se concertent sous les yeux de Chris Bosh
lors du match 1 des finales NBA à Miami le 6 juin 2013
"C'est une action de folie, a raconté Parker. J'ai cru perdre la balle trois ou quatre fois, rien ne marchait comme je voulais, alors à la fin j'ai juste pris le shoot. Je l'ai bien senti partir, j'étais heureux quand il est rentré".
"Tony a tout fait mal et tout bien fait dans la même action, a confirmé James. Il est tombé, il est passé sous mon bras, il a tiré à l'arraché. C'était les 24 secondes les plus longues que j'ai connues".
Parker a volé à James le rôle de héros du match. Le triple double du "King" (18 points, 18 rebonds et 10 passes), n'a servi à rien et Miami, qui a mené au score de la 9e à la 40e minute de jeu, s'est effondré dans les derniers instants (28% de réussite aux tirs et 4 pertes de balle dans le dernier quart temps), bien bloqué par la défense des Spurs.
Pas de signe de "rouille"
San Antonio, au repos depuis dix jours après avoir vite éliminé Memphis en finale de l'Ouest (4 à 0), n'a pas montré de signe de "rouille", à l'exception du vétéran Tim Duncan , qui a manqué ses cinq premiers shoots avant de retrouver le rythme (20 points, 14 rebonds, 4 passes, 3 contres).
Vite mené 9-2, Miami a rectifié le tir et pris les commandes à partir de la 9e minute, sous l'impulsion de James (10 pts, 8 rebonds, 5 passes à la mi-temps) et de Dwyane Wade (13 pts à la pause, 17 au final).
La défense des Spurs a eu du mal à gérer les contre-attaques rapides de Heat, et offensivement les Texans ont manqué bon nombre de paniers près du cercle. Mais ils se sont maintenus à portée de fusil de Miami à la mi-temps (52-49), malgré la réussite aux tirs du Heat (51% contre 43%).
Un bon début de troisième quart temps a permis à des Spurs plus agressifs de revenir à plusieurs reprises à un point, mais Miami contenait toujours le retour au score, aidé par ses remplaçants Norris Cole, Mike Miller et Ray Allen .
Collés aux basques des champions en titre, et bien plus présents défensivement, les Spurs ont attendu les dernières minutes pour faire la différence. Après deux lancers francs de Parker pour mener 77-76 à huit minutes de la fin, ils ont pris les devants et, dans le "money time", le Français a fait tout ce qu'il fallait pour que Miami ne revienne plus.
San Antonio n'a perdu aucune de ses quatre finales disputées depuis 1999, les trois dernières (2003, 2005, 2007) avec déjà Tim Duncan (37 ans), Manu Ginobili (35) et Parker (31) dans l'effectif, et convoite une cinquième titre.
La saison dernière, Miami avait disposé d'Oklahoma City 4 victoires à 1 pour s'offrir le deuxième titre de son histoire.
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