Happy Birthday : |
Cheville gauche tordue, contracture au tendon d'Achille droit, hématome à l'arcade sourcilière, en quatre matches de play-offs, Tony Parker a accumulé les pépins physiques: son rendement et celui des Spurs, accrochés par les Clippers, s'en ressentent.
Saison régulière ou play-offs, même combat pour "TP" (à prononcer tipi) qui n'a pas été épargné par les blessures, plus ou moins graves.
Après seulement quelques secondes de jeu lors du premier match des play-offs au Staples Center le 19 avril, Parker s'est tordu la cheville gauche: résultat, il est passé complétement au travers de la première période, a fini le match avec 10 points et les Spurs se sont inclinés 107-92.
Rebelote dimanche devant son public: cette fois, il a reçu un coup de coude involontaire de Matt Barnes au-dessus de l'oeil gauche après seulement trois minutes de jeu.
S'il a repris rapidement la rencontre et a marqué 18 points, le quadruple Champion NBA n'a pas empêché une deuxième défaite des Spurs (115- 104).
Les champions en titre sont dos à dos avec les Clippers deux victoires partout et devront gagner à Los Angeles, lors du match N.5 mardi, voire du match N.7 samedi prochain, pour continuer leur route.
"On est déjà allés chercher des qualifications à l'extérieur, on a déjà remporté un match chez eux dans cette série", a rappelé le meneur français des Spurs, contrarié.
Pour atteindre les demi-finales de conférence, les Spurs doivent aussi espérer que la guigne qui s'acharne sur Parker depuis le début de saison finisse par l'oublier.
Son corps n'a pas attendu les play-offs pour le trahir: entre décembre et janvier, il a manqué 14 matches à cause d'une douleur persistante aux ischio-jambiers et les Spurs ont alors traversé un zone de turbulences.
- 'Saison un peu difficile' -
"C'est vrai que cette saison a été un peu difficile, que ce soit pour moi, pour Kawhi (Leonard), pour Thiago (Splitter) et pour Patti (Mills), mais tout le monde arrive en bonne santé", espérait-il avant le début des play-offs.
Ses "stats" du 1er tour sont loin de ses standards: 8,8 points, 2,3 passes et 28,3 minutes par match, contre des moyennes durant toute sa carrière de 18,7 points, 5,2 passes et 35,6 minutes par match de phase finale.
Paradoxalement, Parker, bientôt 33 ans, avait pris soin pour préparer au mieux cette saison 2014-15 de se ménager pour la première fois depuis son arrivée en NBA un été sans compétition avec l'équipe de France.
Exit donc la Coupe du monde 2014 en Espagne où la France a décroché la médaille de bronze, mais la malchance s'en est mêlée et les Spurs ont terminé à une modeste 6e place de la conférence Ouest et la mission "Back-to-back" --deux titres NBA consécutifs-- a pris du plomb dans l'aile.
Parker est loin d'être le seul responsable des difficultés des Spurs: "On a manqué de concentration, de discipline aussi et on a fait trop d'erreurs", a diagnostiqué leur entraîneur Gregg Popovich après la défaite de dimanche.
Tim Duncan , 39 ans et 18 saisons de NBA derrière lui, en a vu d'autres et est persuadé que son équipe peut venir à bout des Clippers, précisément grâce à Parker.
"Il est de plus en plus agressif, il se sent de mieux en mieux, il crée beaucoup d'espaces par son jeu et cela va finir par payer dans cette série et pour le reste des play-offs", a lancé "The Big Fundamental".
The document has moved here.