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© AFP/Jim Rogash
Le joueur de Miami LeBron James
(d) face à Jeff Green, des Boston Celtics, lors d'un match en NBA le 18 mars 2013
Miami est la meilleure équipe de la saison régulière et dispose avec LeBron James du meilleur joueur: il ne fait pas l'ombre d'un doute que le Heat a tous les atouts pour conserver le titre NBA alors que la longue campagne des play-offs débute ce week-end.
Avec 66 victoires, record de la franchise, dont 27 d'affilée, deuxième série de l'histoire, Miami a plané sur la saison régulière et entame sereinement la défense de sa couronne dimanche, contre Milwaukee qui a gagné seulement 4 de ses 16 derniers matches et fini la saison avec un bilan négatif
"Les gars peuvent être fier d'eux", assure l'entraîneur Erik Spoelstra. "Nous avons été constants toute la saison", ajoute la star Dwyane Wade , qui a balayé les critiques sur son supposé affaiblissement avec une saison à 21 points, 5 rebonds et 5 passes décisives de moyenne pendant que "King" James affichait 26 points (à 56,5% de réussite!), 8 rebonds et 7 passes, ce qui va lui valoir d'être désigné MVP de la Ligue pour la 4e fois en 5 saisons.
Miami aura en outre l'avantage de voir ses deux grands rivaux, New York et Boston, s'affronter au premier tour. Une épine de moins dans le pied.
Attention aux Knicks, qui ont battu Miami trois fois sur quatre cette saison, dont deux fois de 20 points d'écart et avec 37 points de moyenne de Carmelo Anthony , meilleur marqueur de la Ligue en 2012-2013. Les attentes n'ont jamais été aussi élevées depuis 20 ans du côté du Madison Square Garden.
© AFP/Jonathan Daniel
Carmelo Anthony
, des Knicks de New York, le 11 avril 2013 lors d'un match de NBA à Chicago
"Ces play-offs sont importants pour moi, pour l'équipe, pour le club comme pour la ville", affirme Anthony. New York avait été balayé en quatre matches par Boston au premier tour en 2011 mais ces Celtics ne sont plus les mêmes.
Si Indiana a aussi une balance positive face à Miami cette saison (2v-1d), les Pacers, s'ils battent Atlanta, ne devraient pas pouvoir contester une place en finale de Conférence à New York, qui devrait écarter Boston.
OKC en confiance
Chicago, qui ne peut toujours pas compter sur Derrick Rose , ne semble pas armé pour contester l'ordre établi à l'Est, surtout avec Joakim Noah sur un seul pied. Mais passer le premier tour face à Brooklyn est un objectif à leur portée. "Les Nets sont une sacrée équipe, estime Noah. Ils marquent, ils défendent, ils prennent des rebonds, on s'attend à une série difficile".
Si la hiérarchie est respectée, Miami retrouvera en finale NBA Oklahoma City, sa victime de l'an dernier.
Mais la logique est rarement de mise en play-offs: il faut remonter à 2008 pour trouver les N.1 de chaque Conférence en finale NBA (Boston-Lakers).
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Les équipes victorieuses des 15 derniers titres NBA décernés
Le Thunder, qui va jouer au premier tour contre Houston et James Harden , un shooteur implacable (26 pts de moyenne) qui exerçait ses talents dans l'Oklahoma il y a encore un an, peut compter sur le même cinq majeur que la saison passée.
"La confiance est au plus haut, assure l'arrière suisse Thabo Sefolosha. On joue vraiment bien depuis quelques temps et on est déjà passé par là".
Jusqu'en mars, San Antonio dictait sa loi à l'Ouest du Mississipi, mais les blessures de joueurs-clés (Ginobili, Parker) ont plombé les noir et argent. Bilan: 8 défaites en 13 matches pour finir la saison, pendant qu'OKC bouclait l'exercice avec 3 défaites en 13 matches et sans blessés.
Même si les Spurs font leur âge en ce moment, le rapport de forces leur sera favorable au premier tour face aux Los Angeles Lakers, privés de Kobe Bryant , et ensuite face à Denver, la belle surprise de l'Ouest, ou Golden State.
Les Lakers ont sauvé leur saison en se qualifiant pour les play-offs in extremis, malgré la sévère blessure de Bryant et en gagnant 8 de leurs 9 derniers matches. Sauf miracle néanmoins, Pau Gasol et Dwight Howard ne pourront pas hisser la franchise californienne vers un 17e titre NBA.
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