Happy Birthday : |
© AFP/Sean M. Haffey
Lonzo Ball, vedette de la draft 2017, s'adresse aux médias à l'issue d'un essai aux Los Angeles Lakers, le 7 juin 2017
Annoncé depuis des mois, notamment par son omniprésent paternel, le prodige Lonzo Ball va faire à 19 ans le grand saut vers la NBA, jeudi à New York lors de la Draft, la bourse annuelle aux talents.
Il ne lui a fallu qu'une saison avec l'équipe de l'université d'UCLA pour convaincre les recruteurs de NBA.
Si Ball paraît encore bien fluet, le meneur d'1,98 m pour 89 kg ne manque pas de confiance en soi et a bouclé la saison 2016-17 du Championnat universitaire (NCAA) avec des statistiques intéressantes (14,6 points, 6 rebonds et 7,6 passes par match), au point d'être souvent comparé au légendaire Magic Johnson ou à Jason Kidd .
Ball dispose surtout d'un porte-voix très efficace, quoique très énervant: son père Lavar.
Cet ancien joueur de football américain, qui s'est entraîné avec les New York Jets et Carolina Panthers sans jamais jouer en NFL, a programmé ses trois fils pour régner sur la NBA et ne manque pas de le faire savoir au reste du monde.
"Je leur dis constamment que quelqu'un, un jour, sera meilleur que Michael Jordan . Pourquoi pas eux? Ils ont tout ce qu'il faut pour, ils travaillent d'arrache-pied pour y arriver", explique-t-il.
- Meilleur que Curry? -
Aux yeux de Ball Senior, son aîné est ainsi meilleur que Stephen Curry , le meneur de Golden State qui a conduit les Warriors la semaine dernière au titre 2017.
Ses déclarations tapageuses lui valent déjà de solides inimitiés, notamment de la part de la superstar de la NBA LeBron James , et auraient découragé plusieurs équipes de vouloir recruter son fils.
Mais Lavar Ball ne s'en soucie guère et adore passer pour un casse-pied: il a repoussé les offres des grands équipementiers, à qui il demandait un... milliard de dollars (900 M EUR), et a lancé sa propre marque, "Big Baller", qui va commercialiser des baskets à 495 dollars (442 euros).
Lonzo assume très bien sa filiation: "Ce que j'admire le plus chez toi, c'est que tu te fous de ce que les gens pensent (...) Tu m'as toujours dit qu'arriver en NBA était plus facile que d'y rester, je vais montrer que tu avais raison de croire en moi", a-t-il écrit dans The Players' Tribune samedi à l'occasion de la fête des pères.
- En attendant LiAngelo et LaMelo -
Si tout se passe comme son père l'a prévu, il sera rapidement rejoint en NBA par LiAngelo, 18 ans, recruté à son tour par UCLA, l'université de Los Angeles qui a formé Kareem Abdul Jabbar et, plus récemment, Russell Westbrook , puis par LaMelo, 15 ans et terreur des Championnats scolaires avec son lycée de Chino Hills, dans la banlieue de Los Angeles.
Ball, qui espère être choisi en 2e position par les Los Angeles Lakers, l'équipe qu'il supporte depuis son enfance, n'est pas le joueur le plus convoité.
C'est Markelle Fultz, un autre meneur de 19 ans qui n'a passé qu'une saison dans le Championnat NCAA, qui fait saliver les 30 franchises NBA. Pour rappel, ces dernières choisissent leurs joueurs dans l'ordre inverse du classement de la saison écoulées.
Pour pouvoir choisir en première position et donc recruter Fultz, Philadelphie est parvenu dimanche à un accord avec Boston, qui avait récupéré le 1er choix de Brooklyn dans le cadre des transferts de Paul Pierce et Kevin Garnett en 2013.
Etre choisi parmi les premiers n'est pas garantie de succès: si LeBron James , Magic Johnson ou Shaquille O'Neal ont justifié leur statut très envié de "first pick", d'autres premiers choix ont déçu et n'ont jamais à réussi à supporter cette pression.
Mais Ball, préparé par son père, semble armé pour faire carrière.
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